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Sixtrid
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"Ce livre n'est ni une biographie au sens strict de Mussolini ni une histoire du fascisme italien mais la première tentative - et pas seulement en France - d'essayer de dévoiler le "mystère" d'un personnage qui ne ressemble véritablement à aucun des dictateurs, de droite ou de gauche, au XXe siècle mais qui, d'une certaine mesure, les résume tous, de Lénine à Castro." (M. Serra)
Homme et leader politique extrêmement complexe, pétri de contradictions, puisant ses modèles chez Napoléon puis César avant d'être fasciné par Hitler, le Duce peut donner l'image d'un comédien tragique au sens nietzschéen du terme, et d'un révolutionnaire manqué. Il a pourtant modernisé son pays et fasciné l'Europe avant de sombrer dans la déchéance et les haines d'une guerre civile prenant la relève de la guerre mondiale.
Maurizio Serra raconte ce destin sinueux et passionnant sur la base d'une documentation impeccable, dans un style fluide qui s'inscrit dans la filiation d'Italo Svevo et a fait la réputation de ses magistrales biographies de Malaparte ou d'Annunzio. Un très grand livre appelé à faire date.
Grand Prix de la Biographie Politique 2021 - Prix du Nouveau Cercle de l'Union 2022 - Liste des 30 livres de l'année 2021 du Point -
Deux visions du monde, deux légitimités, deux tempéraments opposés, unis dans la bataille pour la liberté.
Churchill : « De Gaulle, un grand homme ! Il est arrogant, il est égoïste, il se considère comme le centre de l'univers... Il est... Vous avez raison, c'est un grand homme !... »
De Gaulle : « Pauvre Churchill ! Il nous trahit, et il nous en veut d'avoir à nous trahir... »
Lorsque s'affrontent les deux plus grands hommes d'État du XXe siècle, il faut bien s'attendre à des gerbes d'étincelles.
Ayant consulté vingt fonds d'archives et interrogé de nombreux témoins, François Kersaudy reconstitue plus de trente rencontres entre le Premier ministre britannique et le chef de la France libre. Un livre véritablement unique, puisque c'est le seul ouvrage qui soit exclusivement consacré aux relations d'amour et de haine entre les deux hommes...
L'ayant refermé, le lecteur considérera nécessairement d'un autre oeil les Mémoires de guerre du général de Gaulle et ceux de Winston Churchill.
Durée : 20H21 -
La biographie de référence d'un homme singulier, haï par la droite puis par la gauche, incarnation d'une "certaine idée de la France"
"Georges Clemenceau fut l'homme aux quatre visages : le Tigre qui fait tomber les ministères, le dreyfusard qui mène pendant neuf ans le combat du droit et de la justice, le premier flic de France qui, trois ans durant, dirige d'une main de fer le ministère de l'Intérieur, enfin le Père la Victoire qui conduit le pays à l'armistice avec l'Allemagne. Ce radical, d'abord haï par la droite pour son anticléricalisme, puis par la gauche pour son sens de l'ordre et sa lutte contre le pacifisme, est un homme apparemment contradictoire, qui se définissait lui-même comme un " mélange d'anarchiste et de conservateur " . Du premier, il avait la passion de la liberté, la philosophie individualiste, le dégoût de la " caserne collectiviste " . Du second, l'amour de la patrie, le respect de la propriété, une certaine forme de pessimisme - celui de l'homme d'action - sur la nature humaine." Michel Winock
Durée : 21H58 -
Nouvelle édition revue et augmentée de « la » biographie politique de Lénine, par le maître d'oeuvre du Livre noir du communisme, best-seller mondial.
Vladimir Ilitch Oulianov, plus connu sous le nom de Lénine, a été l'un des personnages clés du XXe siècle. Celui qui, avant 1917, n'était connu que des habitués du mouvement révolutionnaire russe est soudain apparu en pleine lumière. Il s'empara avec une formidable audace du pouvoir en Russie, y créa le premier régime communiste qui allait essaimer dans une vingtaine de pays jusqu'en 1989-1991, ainsi qu'une Internationale dirigeant plus de 90 partis dans le monde.
Ce régime et ce mouvement furent la première manifestation de ce que, dès les années 1920, de nombreux observateurs nommèrent le totalitarisme, un phénomène politique inédit caractérisé par sa haine de la démocratie représentative, son mépris absolu des droits de l'homme et la volonté de domination totale d'un parti sur l'État, sur la société et même sur l'individu.
Alors que « le grand Lénine » a été présenté durant un siècle comme un immense héros populaire, voire comme un démocrate, l'auteur, s'appuyant sur une impressionnante documentation peu exploitée jusqu'ici, montre qu'en réalité le chef du Parti bolchevique avait conçu son projet liberticide dans l'ombre de la clandestinité durant une quinzaine d'années, avant de profiter, en 1917, de circonstances inattendues pour le mettre en oeuvre.
Mélange d'utopie radicale et de terreur systématique, ce projet finit par imploser en 1989-1991 non sans laisser derrière lui, à travers le monde, une gigantesque tragédie humaine ponctuée de guerres civiles, de Goulags, de destruction de la culture et de massacres de masse.
Loin de l'image glorieuse établie par la propagande des uns et l'ignorance des autres, Stéphane Courtois éclaire la face obscure d'un Lénine qui, dès 1920, devint le modèle-repoussoir de Mussolini puis de Hitler, tandis que ses héritiers - Staline, Mao, Pol Pot... - poussaient la logique du système « léniniste » jusqu'à l'extrême limite du contrôle social et du crime de masse.
Durée : 22H10 -
Depuis Louis XV, aucun chef d'état n'a gouverné aussi longuement la France que Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République de 1848 à 1852 et empereur de 1852 à 1870.
Et pourtant, durant des décennies, il n'a guère eu les faveurs du public ni celles des historiens, rebutés par le coup d'état de décembre 1851 et par la défaite de 1870 contre la Prusse. Un tel passif explique pour une bonne part que le neveu de Napoléon Ier a été rejeté, moqué et détesté, tout en restant méconnu. Le temps a pourtant passé. L'histoire a pris sa place et ses artisans travaillent désormais à éclairer tous les aspects du règne et de la personnalité de Napoléon III, plus lumineux qu'on l'a dit. L'action économique de cet homme politique original et certaines avancées sociales de son règne avaient assurément des aspects modernes, en tout cas en avance sur son temps.
Durée : 05H27 -
Le récit et l'analyse magistrale de la première guerre moderne, par le plus grand historien de la guerre de notre temps.
Occultée par la vision littéraire antagoniste de La Case de l'oncle Tom et d'Autant en emporte le vent, la guerre de Sécession demeure méconnue. Elle fut pourtant un conflit majeur qui marque le passage de l'ère napoléonienne du combat, centré sur la bataille, à la "guerre totale" qu'elle annonce par ses pertes massives, la mobilisation des civils et l'innovation constante manifeste dans l'invention des cuirassés, des sous-marins, l'utilisation stratégique de chemins de fer ou le recours à la tranchée comme moyen de fixation de l'adversaire.
Pour raconter cette guerre sans précédent, il fallait un historien d'envergure internationale. Dans la lignée de ses synthèses renommées sur les deux guerres mondiales, John Keegan retrace les grandes batailles (Bull Run, Gettysburg) et le duel des généraux (Lee contre Grant), mais il fait aussi une large part aux enjeux stratégiques, à l'analyse psychologique et à certains aspects trop souvent négligés comme l'approvisionnement, la géographie militaire ou le rôle des Noirs dans le conflit.
La victoire du Nord industriel contre le Sud rural marqua au fer rouge la jeune République, mais la baptisa aussi comme grande puissance en lui conférant un messianisme démocratique, assis sur le progrès économique, qui allait lui ouvrir les portes de la domination du monde. Ce livre qui fera date permet ainsi de comprendre comment la déchirure de deux peuples fonda une nation.
Sir John Keegan, né en 1934, est actuellement le meilleur historien de la guerre. Sa nouvelle approche de l'histoire militaire, qui va au-delà du récit des faits, révèle la dimension humaine du combat. Parmi ses ouvrages, tous publiés chez Perrin, figurent L'Art du commandement, La Première Guerre mondiale et La Seconde Guerre mondiale.
Durée : 18H50
Durée : 18H50 -
Cléopâtre est la plus célèbre des reines de l'Antiquité et l'objet de tous les fantasmes : femme fatale, Égyptienne avide et cruelle, maîtresse et épouse des hommes les plus puissants de Rome...Elle fut en réalité la reine grecque d'un royaume prestigieux, dernier vestige de l'empire d'Alexandre le Grand.Avec un regard critique, utilisant textes, inscriptions, images et monnaies, Maurice Sartre écarte les mythes, brise les idées reçues et brosse le juste portrait d'une souveraine lucide et volontaire. En pleines guerres civiles romaines, Cléopâtre est consciente des limites de sa puissance mais porte loin ses projets politiques pour rendre à son royaume sa grandeur passée. Une femme d'État, en somme !
Durée : 09H41 -
Entre biographie et essai, le livre de Jean-Pierre Rioux, salué par la critique et succès d'édition, évoque l'orateur hors pair, le philosophe, l'intellectuel et l'historien, le défenseur des droits de l'homme, l'homme de la paix, l'adversaire du colonialisme.
Les questions d'aujourd'hui auxquelles le premier mort de l'été 1914 avait donné sa réponse continuent de nous hanter.
Comment ne pas trahir quand on est au pouvoir ? Comment lire une société d'inégalités ? Comment récuser le désordre établi si l'on n'assume pas l'histoire et l'héritage ? Que serait un avenir sans morale et sans religion ?
Durée : 07H37 -
Kemal Atatürk - Père fondateur de la Turquie
Alexandre Jevakhoff
- Sixtrid
- 18 Novembre 2024
- 3358951006532
Travailleur acharné, charmeur et bluffeur, Kemal Atatürk (1881-1938) a réalisé une étonnante marche au pouvoir : en 1923, il met fin au sultanat ottoman, proclame la république de Turquie et en devient le premier président.Ayant vaincu l'occupant allié après la Première Guerre mondiale, Atatürk impose à son pays des réformes radicales - occidentalisation, laïcité, droit de vote des femmes. Fondateur de la Turquie moderne et véritable mythe, il reste au centre des aspirations, des contradictions et des déchirements du pays : problème kurde, entrée dans l'Europe, question de la laïcité du monde musulman...À partir de sources inédites et des témoignages directs, Alexandre Jevakhoff dresse le portrait de ce chef d'État moderne, au carrefour de l'Occident et de l'Orient, du XIXe siècle et du monde contemporain.
Durée : 18H38 -
« Le jour où on écrira l'Histoire, on dira que c'est une femme qui a permis à l'État juif de voir le jour » - David Ben Gourion
Née à Kiev en 1898, Golda Meir fuit avec sa famille la terreur des pogroms et trouve refuge aux États-Unis.
En 1921, elle émigre en Palestine avec son mari et s'installe dans un kibboutz. Militante infatigable de la cause sioniste, elle signe la déclaration d'indépendance d'Israël le 14 mai 1948. Ministre du Travail, ministre des Affaires étrangères, secrétaire générale du Parti travailliste, elle est nommée Premier ministre en 1969, à l'âge de 71 ans.
Plus de quarante ans après sa mort, Claude-Catherine Kiejman enquête avec finesse sur les ressorts de cette personnalité hors du commun.
Durée : 08H18 -
Assassinats de dirigeants étrangers, coups d'État, trafic d'armes et de drogues, soutien à des groupes terroristes ou à d'anciens nazis, détentions abusives et tortures, expérimentations d'armes chimiques...
Depuis sa création, la CIA n'a cessé de multiplier les infractions à la loi. Elle déclassifie une partie de ses archives arguant que les dérapages de la guerre froide sont aujourd'hui révolus.
Ce livre montre qu'il n'en est rien. Pour la première fois, cet ouvrage dresse un bilan aussi exhaustif que possible des méthodes douteuses de l'Agence, des origines à nos jours. Il reproduit les archives permettant d'approcher la vérité : témoignages d'acteurs directs, mémos confidentiels, rapports de commissions d'enquête.
On trouve ici de nombreuses anecdotes inédites sur des épisodes que l'on croit connaître (comme l'assassinat d'Allende au Chili ou les tentatives de meurtre contre Fidel Castro), mais aussi des révélations sur les activités plus ou moins adroites de la CIA en France. On apprendra enfin le rôle exact de l'Agence dans les trafics de drogue, la finance internationale, l'essor d'Al-Qaïda ou la lutte contre Daech.
Durée : 16H30 -
Qui était Francisco Franco Bahamonde, dernier survivant parmi les grands dictateurs du xxe siècle, né en 1892 et mort en 1975? «Un militaire chimiquement pur», répondait un prêtre qui le connaissait depuis l'enfance. À l'âge des radars et des fusées, des missiles atomiques et des bombes à laser, pouvons-nous comprendre un militaire du temps de la baïonnette?
À travers ce portrait qu'il travaille comme il l'a fait pour Colette et Dostoïevski, Michel del Castillo longe et commente les grandes étapes de la vie de Franco, enfance, études, guerre coloniale au Maroc, direction de l'académie de Saragosse, etc. Il ne traite pas directement de la guerre, mais l'évoque par rubriques: soulèvement des gauches, mort de la République, les partis et l'État, la Phalange, l'Église, la répression, les Juifs, la nuit noire, sans oublier la reconnaissance internationale, le décollage économique, l'instauration de la monarchie avec Juan Carlos, l'épilogue interminable de la mort...
Attentif au mouvement d'une vie, Le Temps de Franco brosse à travers l'homme un demi-siècle de l'histoire d'un pays. Ce témoignage hautement littéraire est l'analyse d'un mythe non dénué d'une ironie amère envers les légendes, affabulations et trompe-l'oeil auxquels il a donné lieu.
Durée : 11H38 -
Ce Napoléon d'André Castelot est l'un des plus grands succès de l'édition française dans le domaine de l'Histoire.
D'Ajaccio à Sainte-Hélène, en passant par le Grand-Saint-Bernard, Austerlitz, Moscou, Waterloo, l'île d'Elbe, André Castelot a mis ses pas dans ceux de Napoléon Bonaparte pour respirer et restituer le décor de son prodigieux destin. Exploitant et mettant en valeur, avec son art célèbre du récit qui visualise les événements, les lieux et les personnages, une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondance parfois inédits ou oubliés, il a écrit cette monumentale biographie si vivante, si colorée, si passionnante que depuis trente ans, son public se renouvelle sans cesse.
Les deux premiers tomes - Bonaparte 1&2 - nous conduisent de la naissance de Napoléon, le 15 août 1769, dans une Corse devenue française quinze mois auparavant, à ce 2 décembre 1804 qui le vit à Notre-Dame de Paris tourner le dos au pape, saisir la couronne impériale et se la poser lui-même sur la tête.
Les deux tomes suivants - Napoléon 1&2 partent de l'instant où, le 2 décembre 1804, l'Empereur, accomplissant son premier geste de souverain, ceint d'une couronne le front de son épouse. Ils se terminent le 15 décembre 1840, quand les cendres de Napoléon, rapatriées de Sainte-Hélène, pénètrent sous le dôme étincelant des Invalides.
Durée : 11H17 -
Ce Napoléon d'André Castelot est l'un des plus grands succès de l'édition française dans le domaine de l'Histoire.
D'Ajaccio à Sainte-Hélène, en passant par le Grand-Saint-Bernard, Austerlitz, Moscou, Waterloo, l'île d'Elbe, André Castelot a mis ses pas dans ceux de Napoléon Bonaparte pour respirer et restituer le décor de son prodigieux destin. Exploitant et mettant en valeur, avec son art célèbre du récit qui visualise les événements, les lieux et les personnages, une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondance parfois inédits ou oubliés, il a écrit cette monumentale biographie si vivante, si colorée, si passionnante que depuis trente ans, son public se renouvelle sans cesse.
Les deux premiers tomes - Bonaparte 1&2 - nous conduisent de la naissance de Napoléon, le 15 août 1769, dans une Corse devenue française quinze mois auparavant, à ce 2 décembre 1804 qui le vit à Notre-Dame de Paris tourner le dos au pape, saisir la couronne impériale et se la poser lui-même sur la tête.
Les deux tomes suivants - Napoléon 1&2 partent de l'instant où, le 2 décembre 1804, l'Empereur, accomplissant son premier geste de souverain, ceint d'une couronne le front de son épouse. Ils se terminent le 15 décembre 1840, quand les cendres de Napoléon, rapatriées de Sainte-Hélène, pénètrent sous le dôme étincelant des Invalides.
Durée : 16H57 -
Voilà deux siècles que la civilisation industrielle libère les hommes de la misère. Mais les apôtres de l'écologie radicale accusent les sociétés modernes d'avoir acheté leur confort au détriment de l'environnement, quitte à dépeindre le passé comme le paradis perdu qu'il n'a jamais été.
Mêlant histoire, philosophie et analyses sociopolitiques, Ferghane Azihari déconstruit les raisonnements de ces antimodernes qui, de Pierre Rabhi à Greta Thunberg, en passant par Nicolas Hulot, crient à la catastrophe climatique mais font la guerre aux solutions les plus crédibles aux défis actuels, comme l'énergie nucléaire.
Le progrès technique reste pourtant le moyen le plus juste de sauvegarder notre planète sans renoncer à améliorer le sort de l'humanité. Mais l'écologie politique est-elle encore animée par la philantropie ? -
Ce Napoléon d'André Castelot est l'un des plus grands succès de l'édition française dans le domaine de l'Histoire.
D'Ajaccio à Sainte-Hélène, en passant par le Grand-Saint-Bernard, Austerlitz, Moscou, Waterloo, l'île d'Elbe, André Castelot a mis ses pas dans ceux de Napoléon Bonaparte pour respirer et restituer le décor de son prodigieux destin. Exploitant et mettant en valeur, avec son art célèbre du récit qui visualise les événements, les lieux et les personnages, une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondance parfois inédits ou oubliés, il a écrit cette monumentale biographie si vivante, si colorée, si passionnante que depuis trente ans, son public se renouvelle sans cesse.
Les deux premiers tomes - Bonaparte 1&2 - nous conduisent de la naissance de Napoléon, le 15 août 1769, dans une Corse devenue française quinze mois auparavant, à ce 2 décembre 1804 qui le vit à Notre-Dame de Paris tourner le dos au pape, saisir la couronne impériale et se la poser lui-même sur la tête.
Les deux tomes suivants - Napoléon 1&2 partent de l'instant où, le 2 décembre 1804, l'Empereur, accomplissant son premier geste de souverain, ceint d'une couronne le front de son épouse. Ils se terminent le 15 décembre 1840, quand les cendres de Napoléon, rapatriées de Sainte-Hélène, pénètrent sous le dôme étincelant des Invalides.
Durée : 15H52 -
Ce Napoléon d'André Castelot est l'un des plus grands succès de l'édition française dans le domaine de l'Histoire.
D'Ajaccio à Sainte-Hélène, en passant par le Grand-Saint-Bernard, Austerlitz, Moscou, Waterloo, l'île d'Elbe, André Castelot a mis ses pas dans ceux de Napoléon Bonaparte pour respirer et restituer le décor de son prodigieux destin. Exploitant et mettant en valeur, avec son art célèbre du récit qui visualise les événements, les lieux et les personnages, une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondance parfois inédits ou oubliés, il a écrit cette monumentale biographie si vivante, si colorée, si passionnante que depuis trente ans, son public se renouvelle sans cesse.
Les deux premiers tomes - Bonaparte 1&2 - nous conduisent de la naissance de Napoléon, le 15 août 1769, dans une Corse devenue française quinze mois auparavant, à ce 2 décembre 1804 qui le vit à Notre-Dame de Paris tourner le dos au pape, saisir la couronne impériale et se la poser lui-même sur la tête.
Les deux tomes suivants - Napoléon 1&2 partent de l'instant où, le 2 décembre 1804, l'Empereur, accomplissant son premier geste de souverain, ceint d'une couronne le front de son épouse. Ils se terminent le 15 décembre 1840, quand les cendres de Napoléon, rapatriées de Sainte-Hélène, pénètrent sous le dôme étincelant des Invalides.
Durée : 11H47 -
Cette biographie du plus populaire des rois de France, qui met à profit les avancées les plus récentes de la recherche, fait une large part à la marche au pouvoir (une bonne trentaine d'années...) et s'attache à connaître l'homme avec certes des faiblesses (les femmes, le jeu...) mais aussi et surtout avec des dons et des atouts éclatants (charisme personnel, culture humaniste, habileté voire ruse politique).
Les réussites de son règne sont toutes issues de ces incroyables coups d'audace qu'ont été coup sur coup, en deux mois, en 1598, aboutissement de vingt ans d'effort, l'édit de Nantes et la paix des armes au-dedans et au-dehors. Henri IV, né en 1553, était encore enfant lorsque les premiers protestants furent assassinés et c'est dans la force de l'âge, quarante ans plus tard, qu'il allait rétablir la concorde, permettre au royaume de revivre. Sa vie entière aura donc été dédiée à dénouer l'écheveau des haines politico-religieuses, un destin dont il sera l'acteur et le martyr en 1610.
« Seul de nos monarques dont le peuple ait gardé la mémoire » (Michelet), guerrier intrépide, doué d'un sens politique rare, orateur d'exception, aussi à l'aise dans la cabane d'un bûcheron que devant une assemblée houleuse, il est ce que nous appellerions de nos jours un « as en communication ». Ce sont ces aptitudes qui lui permettront, après la pacification, d'engager la monarchie vers l'absolutisme, autrement dit vers la toute-puissance royale et du coup vers le rayonnement français sur l'Europe.
La clef du succès providentiel d'Henri IV réside enfin dans sa propension, fort rare en son temps, à la miséricorde et au refus de la vengeance. Il est l'homme qui pardonne. Profondément croyant mais animé depuis l'enfance de l'idée qu'on peut se sauver dans une religion comme dans l'autre, il pulvérise le mobile même du conflit et panse les plaies.
Durée : 29H24 -
« Toute l'Europe est Corse ! » s'exclame Voltaire, ému, fasciné même, par l'héroïsme de Pascal Paoli dont la légende, de son vivant, passionne l'Europe des Lumières.
Héros de l'indépendance de la Corse, Paoli employa sa vie à faire de son peuple une nation et de son île un état, avec sa constitution, son armée, sa monnaie, son université. Né en 1725, Pascal Paoli combattit contre l'occupant génois, puis contre les Français, et multiplia les alliances, notamment avec l'Angleterre qui lui offrit un temps sa protection, avant qu'il ne s'y exile pour toujours. République autonome qui inspira de nombreux pays - dont l'Amérique -, puis royaume sous contrôle britannique, la Corse s'affirme alors dans un esprit d'indépendance que n'affaiblit pas son rattachement à la France en 1796.
Pascal Paoli fut-il un législateur démocrate ou un despote éclairé ? La réalité est sans doute plus complexe et fait de Paoli le« père de la patrie corse » en même temps qu'une figure majeure de l'histoire de la Liberté.
Durée : 12H36 -
Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.
Chacun a en mémoire sa célèbre défense : "Montrez-moi les corps !" Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.
Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !
Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
Durée : 10H56 -
La saga des Médicis, sous la plume du grand Dumas.
Les Médicis sont une des familles les plus riches et les plus influentes de Florence. Des ressources financières considérables leur permirent d'investir dans l'architecture, la sculpture, la peinture mais aussi dans la collection de pierres précieuses et d'objets d'orfèvrerie.
La maison de Médicis est apparue, au XIIe siècle, au sein de la République de Florence, et devient, au XVIe siècle, la famille régnant sur le grand-duché de Toscane.
Elle s'éteint en ligne directe avec la mort du duc Jean-Gaston de Médicis en 1737.
Deux reines de France : Catherine de Médicis (Henri II) et Marie de Médicis (épouse de Henri de Navarre) et trois papes sont issus de cette illustre famille.
Durée : 05H07 -
Omerta, chasse aux sorcières et calomnie...
Qui donc organise la censure par le silence, promeut de mauvais livres par la connivence idéologique, organise la désinformation par le discrédit ?
Ce dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques où la pensée dominante a défendu les idéologies qui lui servent de fondations : le maoïsme que Simon Leys démontait dans Les Habits neufs du président Mao (1971) ; le marxisme qu'effondrait L'Archipel du Goulag (1973) de Soljenitsyne; l'antiracisme que Paul Yonnet dénonçait dans Voyage au centre du malaise français (1993); l'impérialisme islamiste dont Samuel Huntington prophétisait la menace dans Le Choc des civilisations (1996); la psychanalyse que ridiculisait Le Livre noir de la psychanalyse (2005); le mythe d'un islam civilisateur de l'Occident que décomposait Aristote au mont Saint-Michel (2008) de Sylvain Gouguenheim.
Michel Onfray raconte l'histoire de ce qu'Orwell, dans 1984, nommait les « crimes par la pensée » -
"Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Église catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'État qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine - et autres joyeusetés du même genre...
Entre rire voltairien et rire jaune, cette Nef des fous est un genre de journal du Bas-Empire de notre civilisation qui s'effondre."
M. O. -
L'ouverture des archives russes, il y a dix ans, permet de porter un regard neuf sur les grands personnages de l'histoire soviétique, à commencer bien sûr par Staline, l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire du XXe siècle. Comprendre l'homme des épurations politiques et physiques, des procès truqués, des millions de morts au cours de la famine de 1932 - 1933, de la déportation d'une quinzaine de peuples, du Goulag, de la guerre froide, c'est aussi reprendre sous un autre angle la question de l' " oeuvre noire " du communisme. Qu'aurait-il été, ce communisme, s'il n'avait eu à sa tête un Géorgien à l'enfance miséreuse et battu par un père alcoolique, sauvé par une éducation religieuse et rigoriste chez les pères orthodoxes ? Le parcours de cet ancien séminariste de Tiflis qui, une fois au pouvoir, s'est acharné à pourchasser et massacrer les communistes en URSS et de par le monde, est fascinant. Comment cet homme peu doué pour l'idéologie a-t-il petit à petit tissé sa toile dans l'appareil ? Par quel étrange paradoxe a-t-il repris à son compte des méthodes et des exactions dont il avait été le témoin ou la victime sous le régime du tsar au début de son engagement politique ?
La biographie que nous propose Jean-Jacques Marie, extrêmement documentée et nourrie à des sources jusqu'ici inaccessibles, s'inscrit dans la meilleure tradition narrative, celle qui capte l'attention du lecteur par la précision du mot et la rigueur de la construction.