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NENA
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L'émancipation des femmes et la lutte de libération de l'Afrique
Thomas Sankara
- NENA
- 1 Janvier 2020
- 9782379183157
Il n'y a de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée. Le combat de la femme burkinabè rejoint le combat universel de toutes les femmes et, au-delà, le combat pour la réhabilitation totale de notre continent. La condition de la femme est le noud de toute la question humaine. Elle a un caractère universel. THOMAS SANKARA, 8 MARS 1987
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Les grandes révolutions font l'histoire; les résistances conservatrices et les contre-révolutions ne font qu'en retarder le cours. La Révolution française a inventé la politique et la démocratie modernes, la Révolution russe a ouvert la voie à la transition socialiste, la Révolution chinoise a associé l'émancipation des peuples opprimés par l'impérialisme à leur engagement sur la voie du socialisme
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La littérature négro-africaine a une histoire bien distincte des autres domaines francophones. Elle commence dans les années 30 avec la parution de la Revue du Monde Noir, de Légitime Défense et de L'Étudiant Noir, dans ce creuset intellectuel parisien où se rencontrent les premiers poètes noirs d'Amérique, des Antilles et d'Afrique. Les plus connus sont Jean-Price Mars, René Maran, les poètes de la Renaissance noire (Mackay, Langston Hughes, Jean Toomer) et le trio Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Léon Damas. Le mouvement de la négritude va s'épanouir avec les revues Tropiques et Présence Africaine pour culminer avec les deux congrès axés sur les problèmes de la race, de la colonisation et de la culture (Paris 1956 et Rome 1959). Les ténors de cette riche période furent Alioune Diop fondateur de Présence Africaine et Cheikh Anta Diop pour l'Afrique, Aimé Césaire et Frantz Fanon pour les Antilles. Les indépendances africaines qui ont lieu entre 1959 et 1961 sont accompagnées d'une importante production théâtrale, tandis que le roman et la nouvelle deviennent le miroir éclaté des mille expériences des nouveaux États. C'est alors que sont publiés ceux qui deviendront les classiques de la prose franco- africaine : Mongo Beti, Birago Diop, Bernard Dadié, Sembène Ousmane, Abdoulaye Sadji, Djibril Tamsir Niane, Olympe B. Quenum, Cheikh Hamidou Kane. Après une période euphorique qui dure de 10 à 15 ans, viennent l'oil critique et la plume acerbe. À partir de 1985, les écrivains posent un regard lucide, tragique, voire cynique sur une réalité qui s'impose à l'encontre de tous leurs voux : les dérives politiques et sociales déstructurent peu à peu les sociétés du continent noir et provoquent dans maints pays les troubles graves que l'on sait. Paradoxalement la littérature semble bénéficier de ces perturbations parfois chaotiques, car l'écrivain en demeure le témoin privilégié, et nombre d'entre eux restent « en situation ». Mais, par ailleurs, ils se sont affranchis des contraintes tant d'écriture que d'idéologie, et c'est en toute liberté qu'ils se « situent » ou non face à la tourmente politique. Plusieurs noms émergent de cette production de plus en plus abondante : Ahmadou Kourouma (récent prix Renaudot), Sony Labou Tansi, Tchicaya U'Tamsi, Moussa Konaté, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, Daniel Maximin..., mais aussi Maryse Condé, Véronique Tadjo, Tanella Boni, Calixthe Beyala. Car les femmes africaines ont aussi pris la plume et font entendre leur différence. Cet ouvrage a repris, en les remaniant, les principaux chapitres d'une thèse notoire du même auteur (Université de Bruxelles, 1961). Ils ont été prolongés par une large fresque historique de cette littérature et de ses péripéties, depuis 1960 jusqu'à nos jours.
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Le choix du titre de cet ouvrage est par lui-même indicatif de la position politique de son auteur : oui, je souhaite la construction d'un monde multipolaire, ce qui implique évidemment la déroute du projet hégémoniste de Washington, qui s'est défini lui-même par « le contrôle militaire de la planète ».
Je prétends donc, sans détour ni réserve, que ce projet est à la fois démesuré et de ce fait nécessairement criminel, qu'il engage le monde dans des guerres sans fin, mettant par là même un terme à tout espoir de progrès démocratique et social, dans les pays du Sud en particulier, mais également - même si cela est à un degré moins sévère en apparence - dans ceux du Nord. -
Cette comédie en trois actes a été créée pour la jeune Troupe nationale de théâtre de Guinée qui l'a jouée en avril 1990 au Quatrième festival théâtral d'Évry (Francophonies d'acteurs) où elle a obtenu le Becker d'or de la meilleure troupe. De son côté, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) lui a décerné son Prix du meilleur texte. Et le Burkina Faso lui a attribué son tout nouveau Prix Sud-Nord.
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Les hommes politiques maliens et africains
Mahamadoun baréma Bocoum
- Coédition NENA/Tropique Éditions
- 6 Juillet 1905
- 9782370150547
Ouvrage de Tropique Éditions en coédition avec NENA
Dans ce recueil, il fait le point sur plusieurs années de ses recherches afin de restituer aux générations futures les fruits de sa quête sur la politique nationale et internationale.
De Modibo KEITA à A.T.T., de Léopold Sédar Senghor à Jean Paul II, de Baréma BOCOUM à Alioune Blondin BèYE, à travers quelques extraits de discours, d'interventions et d'interviews, l'auteur a su créer des éclairages historiques pour tout observateur-analyste de la scène nationale africaine et internationale du Mali. -
Le féminisme dans toutes ses dimensions ; une autre approche
Makhtar Diouf
- NENA
- 5 Juillet 1905
- 9782370150004
Ce livre montre qu'il n'existe pas un bloc homogène de féminisme, mais des féminismes différents (libéral modéré, socialo-marxiste, islamique, végétarien, radical-lesbien), tous conçus à partir d'une même source d'inspiration, Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. Il révèle aussi les conflits internes entre ces courants, et les conflits externes avec des femmes qui refusent de se reconnaître dans le mouvement féministe, ou dans certaines de ses manifestations. Quels rapports la réflexion sur le féminisme peut-elle bien avoir avec l'économie politique, la philosophie, la psychologie, l'anthropologie, le marxisme, la religion, la biologie, la sexologie?
C'est ce que beaucoup découvriront en lisant ce livre. En marge des revendications féministes déclarées, l'auteur attire l'attention sur des problèmes relatifs à la dignité de la femme, mais passés sous silence par le mouvement féministe. Des développements sont consacrés à une note africaine du féminisme, à partir d'une certaine histoire parfois volontairement oubliée de l'Afrique. Tout cela écrit de façon concise, dans un langage simple et clair. -
L'Islam est-il un frein au développement, comme certains à la suite de Max Weber l'ont affirmé ? L'Islam ne renferme-t-il pas plutôt un potentiel de transformation porteur de développement ? Ce sont les questions auxquelles s'attaque l'auteur. Pour cela, il se réfère à plus de 200 versets du Coran et plus de 50 hadîss, tout en s'appuyant sur des enseignements de disciplines comme l'économie politique et la philosophie, de découvertes scientifiques modernes et de faits d'actualité.
L'auteur, Makhtar Diouf est chercheur à l'IFAN (Institut Fondamental d'Afrique Noire) et enseigne l'économie politique au département de sciences économiques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. -
Barack Obama : de l'interrogation à l'admiration
Jean-emmanuel Pondi
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370151568
Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA
S'il est au moins une leçon que les Africains devraient retenir de la formidable « Saga Obama », c'est que les descendants d'Africains, pas plus que les Africains vivant sur le continent, ne sont condamnés à occuper éternellement les derniers rangs dans toutes les classes du monde. Le prix à payer pour transcender ces fausses croyances, cette indolence et ce fatalisme mal placé qui caractérisent bien des individus et des dirigeants de ce continent, berceau de l'humanité, est la foi dans le travail sérieux et rigoureux, le retour à une réelle et ferme confiance en soi, en l'Afrique et en ses capacités, le recours à une détermination sans faille à transcender tous les obstacles pour concrétiser une vision gagnante préalablement définie et démocratiquement acceptée.
Jean-Emmanuel Pondi est professeur titulaire de sciences Politiques (Relations internationales), ancien directeur de l'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) et actuel Secrétaire Général de l'Université de Yaoundé I. Il est diplômé de l'Université d'État de Pennsylvanie aux Etats-Unis : la London School of Economics et de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni , il est l'auteur ou l'éditeur de plusieurs livres et articles. -
La symbolique de l'imaginaire est un ouvrage qui s'inspire d'un recueil de 349 superstitions, présages et gaaf (signes et attitudes relatifs aux humains, au bétail et aux habitations et qui, généralement, en manifestent le caractère néfaste et maléfique). À partir du double souci de leur description phénoménologique et de leur examen herméneutique, l'auteur montre l'importance capitale de telles représentations dans le vécu et dans l'existence quotidienne des individus. La production de telles représentations participe du besoin de fonder en sens son existence qui est fondamentale dominée par l'angoisse. L'auteur y indique que l'homme ne vit pas seulement de raison, mais aussi, plus fortement même, d'imaginaire, car la seule raison ne suffit pas à combler cette angoisse et le stress de plus en plus accrus et manifestes, en dépit des avancées technologiques du monde moderne ou, peut-être même, à cause d'elles. Pour parvenir au bonheur, qui est au fond son ultime quête, l'homme développe toute une série de stratégies et de ruses symboliques d'évitement social et de comportemental individuel pour tromper la mort, le malheur, la malchance, l'impuissance, la stérilité, la sorcellerie-anthropophagie, les djinns, le mauvais oeil... C'est la raison d'être de telles représentations que l'auteur analyse dans cet ouvrage qui s'adresse aussi bien aux universitaires qu'au grand public.
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Réflexions sur la conférence de Brazzaville
Laurent Gbagbo
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 7 Juillet 1905
- 9782370153845
Ouvrage Éditions Clé en coédition avec NENA
Réflexions sur la conférence de Brazzaville est un effort de restitution de la vérité historique autour d'un événement qui, aux lendemains des indépendances africaines, sortait déjà de l'histoire pour entrer dans la légende. Laurent Gbagbo y démontre que le but de cette fameuse conférence ne fut point de décoloniser l'Afrique mais de souscrire à une tradition hexagonale qui veut qu'à chaque crise grave dont la France est victime corresponde un effort particulier de ses colonies pour son redressement.
Titulaire d'un Doctorat de l'université de Paris VII, Laurent Gbagbo est historien de formation et homme politique. Il a été président de la République de Côte d'Ivoire de 2000 à 2010. -
Une compilation des synthèses que réalise chaque année le Secrétaire Exécutif Ousseynou SOW lors des Journées du club des dirigeants de banque et établissement financier d'Afrique, celles-ci constituant des moments forts des assises.
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Une étude de la poésie orale africaine par une spécialiste reconnue de la littérature africaine, qui nous explique : "La poésie africaine orale est liée à la vie de tous les jours. Elle ne dort pas dans les livres. Elle n'est pas le privilège des spécialistes. Elle peut être composée par tout le monde. Elle est aussi composée pour tout le monde. La Poésie est populaire comme la musique à qui elle est intimement liée. Car sa forme la plus courante est le chant. Ceci ne signifie pas cependant qu'il n'existe pas des poètes meilleurs que d'autres et des niveaux de poésie.
Ainsi, dans un même village, les femmes composent berceuses, chants nuptiaux, chants funèbres, les hommes connaissent les poèmes du travail ou des initiations, les vieillards disent les contes ou se défient avec des proverbes, les enfants chantent les comptines ou posent les devinettes. Mais il peut s'y trouver aussi un griot, aède ou chanteur de mvet, vrai spécialiste de la poésie dont le répertoire sera très large et l'art plus élaboré. Ils ont en général appris le métier de poète pendant plusieurs années auprès d'un maître qui leur a enseigné les finesses de son art." -
République Démocratique du Congo ; les générations condamnées
Jean I. N. Kanyarwunga
- NENA
- 5 Juillet 1905
- 9782917591963
L'histoire de la République démocratique du Congo commence avec l'époque léopoldienne dominée par une violence inouïe et une destruction massive des richesses naturelles et humaines du Congo. Vingt-trois ans plus tard, la brutalité des mercenaires du mythique Etat Indépendant du Congo fut remplacée par un terrorisme institutionnel et bureaucratique de l'Etat colonial. Jouant de la carotte et du bâton, la colonisation belge institua un paternalisme abâtardissant. Le sevrage brutal des Congolais infantilisés exacerba leur intime conviction qu'ils étaient génétiquement, mentalement et politiquement incapables d'assumer leur responsabilité. D'aucuns, fascinés par le pouvoir et ses fastes, érigèrent l'hédonisme boulimique en mode de gestion. Comme le propriétaire de l'Etat Indépendant du Congo jadis, Joseph-Désiré Mobutu amassa indûment une fortune essentiellement pour entretenir pendant 32 ans un mystérieux réseau de succédanés, de mentors et de thuriféraires... Si le fantasmatique Etat Indépendant du Congo a disparu avec son fondateur propriétaire, il en a été de même avec le Zaïre exsangue avec son Maréchal président fondateur. Après une épopée sanglante, ses anciens parrains et tombeurs cooptèrent un personnage politique sorti hors de son contexte, facile à éliminer: Laurent-Désiré Kabila, tout en préparant son jeune fils adoptif à sa succession : Joseph Kabila Kabange. C'était sans compter que les graines de la violence étaient désormais semées sur le parcours du père et du fils. Ni le gouvernement minimal de la RDC, incapable d'enrayer sa déliquescence économique, ni l'ONU qui refait une expérience ratée en 1960, encore moins l'Union Africaine qui assiste impuissante à la remise en question des frontières coloniales, n'ont su circonscrire depuis bientôt deux décennies. S'achemine-t-on vers la mort du Congo, ce rêve mégalomaniaque du vieux souverain belge, Léopold II, né dans l'holocauste et qui finit dans la même violence? C'est l'actuel cauchemar de ceux qui, malgré eux, constituent les générations condamnées!
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Histoire de la pensée africaine
Marcien Towa
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 7 Juillet 1905
- 9782370153821
Ouvrage Éditions Clé en coédition avec NENA
On le sait, c'est la pensée qui fait l'homme. Avec les plans d'ajustement structurel, nos pays ont renoncé à penser leur avenir. Profitant de notre fragilité sur le plan des idées, l'afro-pessimisme et le racisme éhonté qui refont surface visent à nous manipuler idéologiquement. La connaissance de l'histoire de la pensée africaine fournirait un aliment tonifiant à notre réflexion et à la conscience de nos réalités et nous rendrait idéologiquement moins manipulables. Malheureusement nous ne sommes pas en mesure d'écrire cette histoire. Notre histoire est en effet fort longue; les documents qui permettraient de l'écrire sont rares et dispersés dans le monde entier.
Marcien Towa en jette ici quelques jalons. Marcien Towa est décédé le 2 juillet 2014 à l'âge de 83 ans à Yaoundé. -
Le mythe et l'histoire dans la formation de l'empire de Ségou
Lilyan Kesteloot
- NENA
- 7 Juillet 1905
- 9782370153913
L'empire de Ségou étendit son hégémonie pendant un siècle et demi (1710-1862) sur le Soudan occidental, retrouvant à peu près la dimension des anciens empires du Mali et du Songhay, de Tombouctou1 à Odienné (Côte d'ivoire), de Kankan (Guinée) à Ouahigouya (Haute-Volta). Cette épopée qui est d'ailleurs davantage une chanson de geste1, commençait par un double mythe concernant l'avènement au pouvoir des deux familles qui ont successivement régné à la tête de l'empire bambara : les Koulibaly et les Diarra. Nous nous sommes plus particulièrement attaché au mythe concernant les Koulibaly, car c'est le premier et celui qui touche la fondation même de l'empire. Nous avons recueilli dix versions de ce mythe, toutes contées par des Bambara originaires de Ségou, ou des villages tout proches (Sékoro, Ngoing, Mbéba) qui furent intimement liés à l'histoire de la ville.
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Rwanda - Rupture du capital social multiséculaire et génocide
Deogratias Byanafashe
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370151551
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
Le présent travail analyse, sur le plan historique, comment le Rwanda s'était construit socialement sur plusieurs siècles à travers des hauts et des bas depuis les origines et la colonisation jusqu'au cauchemar du génocide de 1994. La croyance quasi aveugle dans le progrès qui nous a fait passer de la Tradition à la Modernité s'est fortement ébranlée; le doute et le désarroi nous ont envahis. Aujourd'hui cette remise en cause a un nom : c'est la reconstruction du Rwanda. -
Ce livre est très important pour nous réconcilier avec nous-mêmes et avec notre jeunesse qui n'a pas, elle, la mémoire historique de ce que fut et représente le Nègre quant à son apport à la Civilisation du monde. C'est dire finalement que Dioume permet d'exorciser nos imaginaires de Nègres des contrevérités et des mensonges qui les aliènent et qui prétendent qu'ils « n'ont rien inventé », car n'oublions surtout pas que « le bourreau tue toujours deux fois, la deuxième fois par le silence », ainsi que le note un Prix Nobel de la Paix, Élie Wiesel. Oumar Dioume fait, dans cet ouvrage et de cet ouvrage, à la fois, ouvre de mérite pour notre patrimoine identitaire, ouvre de réhabilitation historique salutaire et ouvre d'érudition qui devrait profiter au plus grand nombre d'individus. L'ouvrage de Dioume nous donne toutes les raisons d'être fiers, mais surtout des raisons d'espérer des lendemains meilleurs, surtout à une époque où le concept de Renaissance africaine se veut un concept non plus seulement théorique, mais opératoire, même s'il est parfois très mal compris ; concept opératoire non seulement pour les Chefs d'État, pour les intellectuels, mais aussi pour les peuples noirs d'Afrique et de sa Diaspora.
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Politique et poétique au sud du Sahara
Makhily Gassama
- Coédition NENA/abis éditions
- 6 Juillet 1905
- 9782370150493
Ouvrage d'abis éditions en coédition avec NENA
A l'évidence, c'est un livre d'exhortation.
Gassama s'adresse, ici, à nous, dans un style facile à partager. Des thèmes politiques majeurs, relatifs à la situation et au devenir de cette partie du monde, qui s'étale au sud du Sahara, des réflexions vigoureuses et pertinentes sur la création littéraire sont livrés, certes avec une séduisante lucidité, avec force, sans complaisance, mais aussi avec générosité. Son illustre compatriote Léopold Sédar Senghor n'aimait-il pas à le qualifier tantôt de « grand critique littéraire » tantôt de « critique admirable » et à dire et à écrire qu'il est « l'un des meilleurs critiques négro-africains de langue française » ? -
Tiers monde : comprendre et vaincre le sous-développement
Achile Boayenengue
- NENA
- 6 Juillet 1905
- 9782370150202
Loin d'une course aux modes et aux concepts miracles, cet ouvrage offre au lecteur de revisiter les fondamentaux indispensables à l'élaboration d'un projet de développement cohérent et profitable à l'ensemble des citoyens. Nulle potion magique; simplement, un point de vue susceptible d'amendement au gré des savoirs et des expériences nécessairement pluriels des lecteurs et des acteurs. Loin de la narration désormais rituelle des frasques sulfureuses des dirigeants du tiers-monde, évitant autant que possible l'écueil tout aussi fréquent de la littérature universitaire hermétique au plus grand nombre, et notamment aux non spécialistes que sont souvent les décideurs, nous allons tout au long de cet ouvrage tracer le sillon des réformes auxquelles doivent se livrer les nations en développement pour redéfinir un projet social à des Etats qui tournent à vide, et conjurer ce qui, à force, apparaît comme une fatalité.
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Divination marabout destin : aux sources de l'imaginaire, tel est l'intitulé de cet ouvrage motivé par le goût des productions portant sur l'imaginaire, par l'attirance pour des domaines qui ressortissent des limites du rationnel, voire de l'étrange, par une curiosité toute particulière pour les choses interdites et dangereuses qui, plus elles le sont, avivent en moi cette excitation que le risque et l'interdit engendrent, bien malgré moi, comme ces papillons de nuit, ces folles noctuelles, que le feu attire. Il m'a été donné, avant même de conduire ces recherches sur l'imaginaire et sur les représentations qui lui sont liées, de rencontrer plusieurs devins, mais ce fut toujours avec un sentiment mitigé de confiance et de suspicion dans leurs prédictions et leurs assertions. Comment fait-on pour révéler l'avenir ? Qu'est-ce qu'une prédiction juste ? Quelle est la part de suggestion ? Quelle est celle de la vérité ? Quelle est la part du subjectif dans un témoignage d'un client de la divination ? Qu'est-ce qui peut être considéré comme objectif ? Comment se fait-il que les devins jouissent d'un si grand engouement ? Le destin existe-t-il ? Qu'est-ce que c'est ? Est-il irrémédiablement établi ? Peut-on le changer ? Comment ? Dans la divination, quelle part accordée à la vérité, au mensonge et à la supercherie ? Ce qui est vécu est-il ce qui est vrai ? La raison seule suffit-elle à combler le manque de sens ? Quel rôle joue l'imaginaire ?
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Jalons III - Problèmes culturels
Ebénézer Njoh Mouellé
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370152275
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
Après JALONS I en 1970, JALONS II en 1975 voici JALONS III qui expose les vues de l'auteur sur des questions d'ordre culturel : l'intégration des cultures ethniques, culture d'élite et culture du peuple, l'art, le problème linguistique, etc. L'auteur fait preuve ici d'une vision assez précise et claire des problèmes d'ordre culturel sans pour autant qu'on puisse dire qu'elle soit exhaustive. L'essentiel pour Njoh-Mouelle n'est d'ailleurs pas d'être exhaustif mais de procéder par touches successives mais à point nommé, d'où le nom de JALONS lui-même que l'auteur a choisi de donner à cette série de ses publications. Il s'agit dans l'ensemble de ces textes d'analyses particulièrement pénétrantes qui ne surprennent pas tous ceux qui sont des habitués du philosophe camerounais et qui font une suite tout à fait naturelle et heureuse à la publication des Considérations actuelles intervenue en 1983. E. Njoh-Mouelle est né le 17 Septembre 1938 à Wouri Bossoua, au Cameroun. Après son baccalauréat en 1959 à Yaoundé, il fait des études de philosophie en France où il a en particulier fait des recherches sous la direction du Professeur Jankélévitch. Depuis son retour au Cameroun en 1967 il a enseigné à l'École Normale Supérieure de Yaoundé dont il a été Directeur des Études avant d'être nommé Directeur de l'Enseignement Supérieur, puis Secrétaire Général de l'Université du Cameroun. Et, il est actuellement Directeur Général du Centre Universitaire de Douala. -
Depuis la nuit des temps la trahison a toujours eu un impact considérable sur notre société. Elle existe parce que l'homme est faible. Cette faiblesse a toujours les mêmes motivations : l'ambition, le matérialisme, la jalousie, la haine, le plaisir de nuire, la vengeance, mené par l'égoïste et trop souvent par l'ingratitude celui qui trahi ne pense qu'à lui seul en oubliant ce que l'autre a été pour lui. Mais Il n'y a pas de petite ni de grande trahison. Tout comme il n'existe pas de plus grave ni de moins grave. Toute trahison quelque soit le type est toujours dévastatrice avec comme principale conséquence la souffrance (morale, physique) qui aboutit le plus souvent à la dépression voir le suicide et même le meurtre. Bien que son seul remède reste le temps, un trahi reste marquer à vie.
Toutefois, la trahison doit être perçue par ce dernier comme un moyen de faire une introspection afin de prendre un nouveau départ. La prévention la plus efficace repose sur la confiance en DIEU et en soi. Seul Dieu mérite une confiance absolue. Je pense comme des milliards d'humains sur cette planète que moins on a confiance aux hommes moins on sera trahi. Nous vivons désormais dans un monde où nous ne savons plus faire la différence entre un ennemi et un ami. Il y'a des hommes à qui le bonheur ne suffit pas. Les gens honnêtes sont rares. Évitons de croire en des biens éternels qui ne surviendront qu'au paradis. À chaque être son expérience, la mienne est relatée dans ces lignes qui suivent. -
Le souci de cet ouvrage est d'apporter des éléments pour susciter des pistes pour une nouvelle problématique philosophique négro-africaine. L'étude est structurée en cinq parties.
1. « Philosophie africaine : Des dénégations à la réhabilitation ». A partir des dénégations ethnocentriques, avec l'Anthropologie raciste (Comte Arthur Gobineau entre autres), les dénégations historicistes (F. W. Hegel, D. Hume) et avec le théoricien de la mentalité primitive des sociétés archaïques (Lucien Lévy-Bruhl), cette partie examine comment l'idée de « philosophie africaine » a vu le jour. On va s'intéresser aux sources antiques des civilisations égyptienne, nubienne et éthiopienne, au Moyen Âge, avec l'apport arabo-islamique et à certains penseurs du monde moderne, tels qu'Abbé Grégoire, Antênor Firmin, Edwards Blyden, etc.
2. « Doctrines idéologiques négro-africaines ». Cette partie montre comment certaines idéologies (panafricanisme, négritude, authenticité, messianismes, socialisme et marxisme) ont contribué, par la revendication d'une identité dite négro-africaine, à influencer une certaine vision philosophique.
3. « Mythes, symbolismes et vision du monde ». Cette partie s'intéresse aux mythes et symboles et à des systèmes cosmologiques ou cosmogoniques africains (égyptien, dogon, bambara).
4. « Dialectique du pouvoir et du sacré ». On s'interroge ici sur ce qui unit et différencie initiation, sagesse et philosophie, en partant d'un récit d'Amadou Hampaté Bâ et de Germaine Dieterlen, Koumen, texte initiatique des Pasteurs peul (1861).
5. « Problématique, sens et critiques de la philosophie africaine ». Cette partie tente de circonscrire au-delà de la critique des idéologies identitaires et des herméneutiques, l'idée de philosophie africaine en tant que continuum ethnologique, pour questionner ensuite le concept de tradition et d'identité, de sagesse et de pensée africaine, bref le pourquoi et le comment de la philosophie africaine.
