Editions Jean-Paul Gisserot
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Les catastrophes au Moyen Âge
Jean-Pierre Leguay
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Janvier 2012
- 9782755803853
Des catastrophes naturelles, de terribles calamités ont frappé à plusieurs reprises le Royaume de France, ses grands fiefs et les territoires francophones de l'Empire allemand au cours du moyen âge. Les fléaux, seulement signalés ou décrits dans les sources narratives, dans les archives comptables, ont donné, dans le meilleur des cas, matière à des enquêtes détaillées (à Bourges, à Toulouse,) à des récits de témoins ou de victimes.?L'archéologie, la sismologie, les travaux sur les grands brûlés et les traumatisés apportent de précieux compléments d'information.Ce livre s'articule autour de quatre thèmes de recherches : la typologie des drames, moins connus que les pestes, les guerres et les famines laissées en dehors de ce travail, leur déroulement, les bilans, l'effort de reconstruction.Des inondations, les incendies, les tremblements de terre, les tempêtes et d'autres malheurs comme les vols de sauterelles frappent à plusieurs reprises notre pays.?Chaque fléau nécessite un examen des sources d'information, de son mode de propagation, en tenant compte du site, du vent, du jour ou de la nuit, une délimitation de l'aire de destruction...Jean-Pierre Leguay, Professeur émérite de l'Université de Rouen-Haute Normandie est l'auteur de nombreux ouvrages qui font autorité sur le Moyen Âge, traitant en particulier de la pollution (éditions Gisserot), de l'eau (P.U.Rennes), des Mérovingiens et des Carolingiens (éditions Belin), pour ne citer que les plus récents.En couverture : incendie de la ville de Berne en 1302.Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne.?Mss.h.h.I.16, p.136
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La femme au Moyen Âge
Jean Verdon
- Editions Jean-Paul Gisserot
- Gisserot Histoire
- 1 Mars 2012
- 9782755803440
Au Moyen Âge, ce sont essentiellement des hommes, et particulièrement des clercs soucieux en principe d'éviter les contacts avec le sexe faible, qui parlent des femmes. Ces sources définissent un idéal sans indiquer en quoi consiste la réalité. Les documents s'intéressent, surtout pour le haut Moyen Âge, à deux catégories de femmes, les moniales qui se sont consacrées à Dieu et les grandes dames qui manifestent des qualités viriles. Il faut attendre les derniers siècles de cette période pour qu'apparaissent vraiment des femmes de basse condition, en particulier dans les lettres de rémission. L'histoire de la femme au Moyen Âge comporte de nombreuses spécificités et Jean Verdon ne manque pas ici de mettre en valeur une thématique riche, allant des invasions barbares aux grandes découvertes. Jean Verdon, professeur d'histoire du Moyen Âge à l'Université de Limoges, est l'auteur de nombreux ouvrages : Les Loisirs au Moyen Âge (1980) ; Isabeau de Bavière (1981) ; Les Françaises pendant la guerre de Cent Ans (1991 - couronné par l'Académie Française) ; Voyager au Moyen Âge (1998) ou encore Les Femmes en l'An Mille (1999).
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Le procès engagé par le roi de France Philippe le Bel contre les Templiers et la suppression de leur ordre par le concile de Vienne en 1312 ont été à l'origine du développement d'une pseudo-histoire et de légendes qui ont totalement occulté l'histoire de ce qui a été le premier ordre religieux-militaire de la chrétienté médiévale.
Né vers 1120 en Terre sainte et pour la Terre sainte, le Temple est le fils de la chrétienté latine d'Occident ; l'Occident dynamique du XIIe siècle. Il tirait de l'Occident, où il était solidement implanté, une grande partie des revenus et des moyens matériels et humains dont il avait besoin pour remplir sa mission en Orient : la protection armée des pèlerins visitant Jérusalem et le Sépulcre du Christ ; la défense des Etats latins d'Orient (Antioche, Tripoli, royaume de Jérusalem) établis après le succès de la première croisade et bien évidemment confrontés à leurs voisins musulmans. Il s'engagea aussi, quoi qu'avec prudence, sur le terrain de la reconquête en péninsule Ibérique : on y trouve aujour-d'hui les plus beaux exemples de son architecture militaire.
L'ordre du Temple n'a jamais failli dans sa mission et sa fin tragique ne doit pas grand chose à son histoire. Il a été un bouc-émissaire, un pion - opportuné-ment disponible - dans le violent conflit, très idéologique qui, durant le règne de Philippe le Bel, a opposé le roi de France et le pape, l'Etat et l'Eglise.
Alain Demurger, est maître de conférences honoraire de l'Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, où il a enseigné l'histoire du Moyen Age. Il a orienté ses recherches sur l'Histoire du Temple et des ordres religieux-militaires, ainsi que sur la croisade et l'histoire politique de la France à la fin du Moyen Age. -
« Vauban, dont il suffit de prononcer le nom ». Alors qu'ils utilisent plusieurs lignes pour présenter les sept autres grands-croix originels, en mai 1693, du nouvel ordre royal et militaire de Saint-Louis, c'est par cette expression liminaire et incantatoire qu'Alexandre Mazas et Théodore Anne présentent Vauban dans leur histoire de cet ordre au milieu du XIXe siècle. Un nom ayant valeur de talisman national, 150 ans, alors, après sa mort.
La figure de Vauban a été utilisée a posteriori comme celle d'un avant-gardiste proto-révolutionnaire, du modèle du serviteur et du défenseur de l'État. Mais fut-ce le cas et en avait-il conscience lui-même ? Cette biographie se veut une histoire sous forme de tableaux reconstituant et racontant la formation, le caractère, la personnalité, les actions et les récompenses de Vauban, qui, replacés dans leur époque, souhaitent faire comprendre en quoi il fut une figure sollicitée et respectée dès son vivant et dont la mémoire s'est perpétuée plus de trois cents ans après sa mort. -
La croisade est l'un des phénomènes historiques les mieux attestés de l'histoire. Elle a opposé pendant deux siècles, pour la «libération de la Palestine», les forces armées de la chrétienté occidentale et de l'islam, occupé les esprits des chrétiens tout au long du Moyen Age et même des Temps modernes, créé des mythes et forgé des idéologies durables chez les chrétiens comme chez les musulmans. C'est aussi, malgré l'abondance des sources et des travaux qui lui ont été consacrés, l'un des thèmes les plus controversés de l'histoire : pèlerinage armé ou guerre sainte ? Élan de foi ou exemple parfait du fanatisme et de l'obscurantisme ? Guerre de libération ou prémices du colonialisme ? La croisade est-elle seulement dirigée vers la Terre Sainte, ou doit-on la replacer dans le vaste mouvement de l'expansion occidentale ? Est-ce une guerre missionnaire ? Quel rôle y ont joué la papauté et les mouvements populaires ? Quels sont ses rapports avec le jihad, l'antisémitisme, l'attente des derniers Temps ? Jean Flori, Docteur d'État es Lettres et Sciences Humaines, est depuis 1987 directeur de Recherche au CNRS ; il exerce au Centre d'Études Supérieures de Civilisation Médiévale de Poitiers. Spécialiste de l'histoire des mentalités et des idéologies, en particulier de la chevalerie, de la guerre sainte et de la croisade, il a consacré à ces thèmes une dizaine d'ouvrages et une centaine d'articles.
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La Rochelle bâtit sa fortune à l'époque médiévale sur le commerce du sel et du vin et devient rapidement l'une des places économiques les plus dynamiques du royaume. Avec l'adhésion de ses habitants à la Réforme, la ville se transforme en bastion du protestantisme. La soumission de la cité, à l'issue dramatique du Grand Siège de 1627-1628 marque la ruine du parti protestant dans le pays. Mais les Rochelais relèvent leurs ruines et font du port dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l'un des plus actifs du royaume. La prospérité de La Rochelle repose désormais sur le commerce avec la Nouvelle-France et surtout les Antilles. Cette prospérité est détruite par la révolte de Saint-Domingue au début de la Révolution puis par le blocus continental qui condamne la cité à l'assoupissement. Il durera une grande partie du XIXe siècle jusqu'à la construction du port en eau profonde de La Pallice à la fin du siècle. La base sous-marine que les Allemands y construisent entraîne pour La Rochelle une nouvelle épreuve lors de la seconde guerre mondiale : de nouveau un long siège qui lui vaudra d'être la dernière ville de France libérée. Pascal Even, né en 1955 à La Rochelle est conservateur général du patrimoine et docteur es lettres. Après ses études à l'Ecole nationale des chartes, il a dirigé successivement le Centre des Archives diplomatiques de Nantes et les Archives départementales de Charente-Maritime, il occupe actuellement un poste de sous-directeur aux Archives de France. Couverture : La Tour Saint-Nicolas et la Tour de la Chaîne à l'entrée du Vieux port.?En vignette : Le Vieux Port. En dos : Bas-relief d'une poupe dans la cour de la Bourse de Commerce.?En quatrième : Statue de Jean Guiton. Photographies Christophe Renault.
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Farceurs, polissons et paillards au Moyen Age
Jean-Pierre Leguay
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Mars 2012
- 9782755803891
C'est un Moyen âge surprenant, tourné vers une culture populaire, que décrit ici J.P. Leguay à partir de sources narratives, de farces, de miniatures. L'auteur fait revivre de drôles d'individus, farceurs, polissons paillards, la faune des pavés, des tripots, des étuves, de tous les lieux où le peuple aime se distraire. Le récit, très vivant, rabelaisien même, évoque la grivoiserie des individus, de toute condition, clercs, nobles et bourgeois aisés, des hommes et des femmes, célibataires ou mariés, libérés des repères de la morale chrétienne, de l'éducation familiale et des interdits du temps. Citadins et ruraux s'adonnent tantôt à un rire multiforme qui n'est pas dénué de subtilité, tantôt à des plaisanteries d'un goût douteux que restituent, sans vergogne, les poèmes ou les récits d'écrivains licencieux, les blagues d'étudiants en goguette, les exploits de joyeux drilles, livrés à eux-mêmes, un jour de carnaval, une nuit de charivari. Leurs victimes sont de préférence des femmes, épouses ou filles de joie, des clercs lubriques, des « folastres ou lunatiques », et d'autres qui se vengent quelquefois. Tout est dit, en termes souvent crus, dans un livre où les « subtilités de language » rencontrent volontiers des gaudrioles tournées vers le sexe et l'excrément. Les « péchés de langue », les gros mots, les gestes obscènes concernent autant la « maire et principale partie des borjois », leurs épouses émoustillées, que le « commun peuple », les clochards, les vauriens. L'excès conduit pourtant à la dénonciation , à la condamnation, à la répression. Jean-Pierre LEGUAY, Professeur émérite de l'Université de Rouen-Haute Normandie est l'auteur de nombreux ouvrages qui font autorité sur le Moyen Âge, traitant en particulier de la pollution, des catastrophes (éditions Gisserot), de l'eau, du feu et de la terre urbaine (P.U.Rennes), des Mérovingiens et des Carolingiens (éditions Belin), pour ne citer que les plus récents. En couverture : détail de la maison d'Adam à Angers (vers 1500), (photo Christophe Renault).
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Le monde du travail évolue considérablement à partir de l'an mil. L'innovation technique ne cesse de bouleverser l'organisation des métiers. Dans les villes, le métier apporte à l'artisan identité et solidarités. Dès les XIIe et XIIIe siècles, ces métiers commencent à s'organiser. L'échoppe ouvre sur la rue, la petite entreprise y ctoie les grands marchands qui dominent certaines productions. À la campagne, les hommes et et les femmes ne vivent pas que des travaux des champs. On y trouve des potiers, des verriers, des charbonniers, des hommes du fer. Mais n'oublions pas les maîtres d'école, les notaires et les sages-femmes.Faire l'histoire des métiers, c'est aussi faire dialoguer archéologie, histoire de l'art, histoire des techniques et histoire sociale. C'est tenter ainsi de retrouver les gestes de nos ancêtres et d'éclairer la vie quotidienne des hommes du Moyen-Âge.
Jean-Louis ROCH est maître de conférences honoraire en histoire médiévale à l'Université de Rouen. Ses recherches portent sur l'histoire de la pauvreté et les mendiants, ainsi que sur le monde du travail et la draperie normande au Moyen Âge. -
La pollution au moyen age
Jean-Pierre Leguay
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Janvier 2012
- 9782755803358
La vision idéalisée de la rue que donnent des miniatures représentant une entrée du roi dans "sa bonne ville", une procession du Saint-Sacrement ou des festivités ne saurait faire oublier une réalité quotidiennement vécue par les contemporains : la pollution sous plusieurs formes et ses dangers. Une documentation hétéroclite décrit souvent d'affreux cloaques, des "merderons", remplis de "d'immondicitez", de "marres et de bouillons" qu'empruntent, parfois, à leurs risques et périls, les chevaux, les véhicules hippomobiles et les piétons qui tiennent par prudence le "haut du pavé".Les contemporains ont pris la mesure du risque de "pestilence" et des solutions ont été apportées par les municipalités les plus responsables.Jean-Pierre Leguay est professeur d'histoire médiévale à l'Université de haute Normandie - Rouen. Il a publié une thèse sur les villes bretonnes au XVe siècle, plusieurs monographies urbaines, une étude sur la rue au Moyen Age, divers travaux sur le réseau urbain de la Savoie, les bâtiments utilitaires, les chantiers et les carrières de pierres, les fêtes, les écoles, les métiers, en Armorique, dans les Alpes du Nord et en Normandie.
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La mort au moyen âge
Jean-pierre Deregnaucourt
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Mars 2012
- 9782755803433
Le but de ce livre est d'aborder les questions, concrètes et quotidiennes, que se posent les hommes sur la mort. C'est une histoire des morts plus que de la Mort, même si les objets de la mort débordent largement sur le « sacré ». L'avertissement est encore nécessaire sur les limites chronologiques du thème. Seul le temps de la mort « personnifiée » est envisagé, disons pour simplifier du XIIIe siècle au XVe siècle, lorsque émerge le « macabre », que se généralise le testament et qu'avec lui s'expriment les exigences particulières des hommes. Tous les hommes ? Non ; les « masses » laissent peu de traces. Aussi est-il essentiellement question de ceux que les textes, les sources iconographiques et l'archéologie nous ont appris. Mais cela n'exclut pas l'homme ordinaire. C'est lui qui nous a intéressé, au détriment des élites. Mais n'étaient-ce pas elles qui donnèrent le ton ? Jean-Pierre Deregnaucourt est Docteur en histoire et civilisations médiévales de l'Université Charles de Gaulle/Lille III où il fut Maître de conférences avant d'être Directeur adjoint de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres Nord/Pas-de-Calais et Directeur du centre IUFM de Lille.
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Vivre en ville au moyen-age
Jean-Pierre Leguay
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Octobre 2012
- 9782755803532
Des citadins, de tous les milieux, des gens de passage se rencontrent, travaillent, conversent, s'amusent ou se querellent à l'intérieur de ces cadres restreints que constituent les habitations et les chaussées des villes françaises au Moyen Age. La restitution d'un vécu quotidien fait l'objet de cet ouvrage où se mêlent l'histoire, la sociologie, l'examen du bâti et de l'environnement, la littérature et l'imaginaire. Des " honorables personnes ", marchands fortunés, titulaires d'offices ou hommes de loi, des maîtres artisans avec leurs familles, des compagnons et des apprentis, le commun des ouvriers ou " gens mécaniques ", des bandes de miséreux, de gredins ou de batteurs de pavé s'y côtoient dans une promiscuité parfois redoutable. L'examen des contrats d'embauche, les tâches quotidiennes, les promotions internes, l'évaluation des salaires ou des gains, les attitudes face à l'adversité, les relations entre voisins ou entre parents sont les jalons d'une enquête qui s'efforce aussi de reconstituer les propos anodins échangés sur le pavé, de décrypter les mécanismes mentaux de nos ancêtres à travers les rires, les potins et les rumeurs dévastatrices, les cris et les multiples bruits de la rue. Jean-Pierre Leguay, Professeur émérite de l'Université de Rouen-Haute Normandie est l'auteur de nombreux ouvrages qui font autorité sur le Moyen Âge, traitant en particulier de la pollution, des catastrophes (éditions Gisserot), de l'eau (P.U.Rennes), des Mérovingiens et des Carolingiens (éditions Belin), pour ne citer que les plus récent
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La Fin du Monde a longtemps été un sujet tabou, fleurant bon le fanatisme sectaire ou l'obscurantisme. Même les religieux n'osaient plus guère y faire allusion. Trois faits majeurs, pourtant, conduisent à réviser cette attitude : depuis Hiroshima, tous les hommes, gens ordinaires ou grands scientifiques, savent que l'humanité est capable de détruire la vie sur la terre. Depuis peu, on sait aussi que celle-ci peut être anéantie par la pollution, un changement climatique ou une collision avec une météorite. La "Fin du monde" est désormais perçue comme inéluctable à long terme, probable à moyen terme, possible dans quelques années. Au Moyen Age, et même dès la naissance du christianisme, les hommes vivaient avec cette certitude de la "Fin des Temps" annoncée par les textes sacrés: la création avait eu un début; elle aurait donc une fin, aussi inéluctable pour l'humanité que la mort pour chaque individu. Leur attente inquiète était aussi une espérance, celle de la victoire du Christ revenu sur les forces du Mal incarnées par l'Antichrist. Il convenait donc de scruter les signes de son apparition. Jean Flori, Docteur d'État es Lettres et Sciences humaines a été directeur de recherche au CNRS.?Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont La chevalerie et Les croisades aux éditions Gisserot, ainsi que d'une centaine d'articles.
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The history of France has been eventful and dramatic, exciting and complex. By looking at the most outstanding moments in the long process of evolution which has shaped national identity, this book attempts to highlight the main traits that have made the country what it is today. It takes a look at the questions, controversies and uncertainties of the past. France, however, could not exist without the French people, once the subjects of a monarch, now citizens of the French Republic, and it is their life which is described here. History on this scale necessarily turns the spotlight on the men and women responsible for taking the decisions that govern and guide their fellow-citizens. They are the men and women who have created or been subjected to events, people who have supported or instigated collective movements. It also seemed appropriate to set France in its place within Europe and the rest of the world, to see how other nationalities considered, and continue to consider, the country. Lucien Bély was born in Lyon in 1955. He studied in Ecole normale supérieure and obtained the agrégation d'histoire and a thèse d'Etat. He is now Professor at the Sorbonne in Paris.
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Crimes et horreurs de l'histoire de france
Benoît Garnot
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 7 Janvier 2015
- 9782755805895
Les crimes et les horreurs ont accompagné en grand nombre l'histoire de France au fil des siècles. Ce livre en présente une trentaine d'exemples. On y retrouvera des criminels restés célèbres jusqu'à nos jours, comme François Ravaillac, Charlotte Corday, les soeurs Papin, Violette Nozière, et d'autres qui eurent leur heure de gloire en leur temps : les empoisonneuses Marie-Madeleine de Brinvilliers et Hélène Jégado, le régicide Robert-François Damiens, le parricide Pierre Rivière, le violeur d'enfant Albert Soleilland, le psychopathe Ange Soleil, ou encore les impitoyables assassins de l'Auberge rouge, pour n'en citer que quelques-uns... À la description de crimes et d'horreurs à la Cour, succède celle de crimes et d'horreurs au village, puis en ville, enfin en justice. Illustres ou moins connus, tous ces événements sont révélateurs d'une ambiance et de certaines manières (bien peu conviviales, on en conviendra...) de se comporter en société. L'ouvrage s'achève par l'évocation de l'angoisse du bourreau, car ce n'est pas une sinécure de faire passer des êtres humains de vie à trépas.À la description de crimes et d'horreurs à la Cour, succède celle de crimes et d'horreurs au village, puis en ville, enfin en justice. Illustres ou moins connus, tous ces événements sont révélateurs d'une ambiance et de certaines manières (bien peu conviviales, on en conviendra...) de se comporter en société. L'ouvrage s'achève par l'évocation de l'angoisse du bourreau, car ce n'est pas une sinécure de faire passer des êtres humains de vie à trépas.
Agrégé d'histoire et docteur ès lettres, Benoît Garnot est professeur d'histoire moderne à l'université de Bourgogne. Spécialiste de l'histoire de la justice et du crime, il a publié une cinquantaine d'ouvrages, dont une Histoire de la Bourgogne (avec Alain Rauwel) aux éditions Gisserot. -
La France dans la Guerre 14-18
Laurent Jalabert
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 10 Avril 2020
- 9782755806035
La Première Guerre mondiale reste profondément ancrée dans la mémoire collective nationale en raison de son impact sur l'ensemble de la société française.
1914 marque la fin d'un long XIXe siècle et les quatre années de cette guerre contribuent à faire basculer la France dans le XXe siècle et la modernité. Face à la violence de ce conflit industriel, le pays a su politiquement et économiquement s'adapter pour supporter une part importante de la guerre sur le front occidental. De même, l'armée française de 1918 n'est plus celle de 1914 : il s'agit toujours de la « guerre des tranchées » mais bien des choses ont changé, tant dans les matériels employés que sur la tactique et la stratégie.
L'auteur cherche ainsi à montrer, à travers les grands aspects de ce conflit et aussi bien des détails, comment la France a surmonté ses divisions pour éviter un effondrement semblable à celui de 1870, comment la population a su s'adapter à l'épreuve d'une guerre longue, comment les « poilus » ont pu vivre cette guerre et pourquoi 14-18 résonne encore dans l'esprit de nombre de Français. -
Anne, fille du duc François II de Bretagne, est née en 1477 à Nantes. Elle succède à son père en 1488 à l'âge de 11 ans. Alors qu'elle avait été mariée par procuration à un archiduc d'Autriche, elle est contrainte d'épouser le roi de France Charles VII qui vient d'envahir son duché. À la mort de ce dernier, elle épousera son successeur Louis XII et sera ainsi reine de France pour la deuxième fois.
Mais avant ce second mariage, Anne négocia l'indépendance de la Bretagne dont elle demeurera la duchesse jusqu'à sa mort à Blois en 1514. Frédéric Morvan nous raconte la vie de cette reine au caractère fort, à la fine intelligence politique autour de laquelle se développera une cour raffinée encourageant un renouveau des arts. -
La grotte Cosquer
Henri Cosquer, Thierry Félix
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 9 Novembre 2022
- 9782755810240
Partez à la découverte de la grotte Cosquer, située dans la calanque de la Triperie, à Marseille. Elle a été découverte en 1985 par Henri Cosquer, et classée monument historique en 1991.
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Histoire de la Savoie
Thérèse Leguay, Jean-Pierre Leguay
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Janvier 2012
- 9782755803365
La Savoie, Sapaudia des Burgondes ou Saboia des Carolingiens, est à la fois une entité géographique et historique, un comté, un duché à partir de 1416 dont les frontières mouvantes se sont étendues un moment de Genève à Nice et du Lyonnais au Piémont et à Turin, une simple province dans le royaume de Piémont-Sardaigne en 1718 et deux départements français.L'histoire originale et complexe de cette région frontalière, objet de convoitises, nous conduit depuis les origines préhistoriques, à travers l'époque gallo-romaine et la période féodale des Blanches-Mains, vers le rêve italien avec le transfert de la capitale de Chambéry à Turin en 1563, le premier rattachement à la France révolutionnaire et les réformes éclairées du buon governo au XIXe siècle. Dernière venue des provinces françaises, avec l'annexion en 1860, la Savoie entre dans l'ère des révolutions industrielle et touristique. Porte des Alpes, elle est devenue à l'aube du XXIe siècle, un trait d'union transalpin, un important carrefour économique, social, touristique européen.Jean-Pierre Leguay, professeur émérite d'Université en histoire médiévale, est coauteur avec Thérèse Leguay d'une Histoire de la Savoie aux Editions Ouest-France. Il a publié plusieurs articles consacrés aux Burgondes et aux Mérovingiens en Savoie, aux villes, à l'agriculture, aux artisans, aux écoles et à l'enseignement, aux Mendiants dans les Alpes du Nord.Thérèse Leguay, professeur agrégé d'histoire a enseigné à Aix-les-Bains. Elle est l'auteur d'une Histoire de la Savoie dans la collection des Documentaires Gisserot-Jeunesse et coauteur de l'Histoire de la Savoie aux Editions Ouest-France.
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Louis XIV, le plus grand roi du monde
Lucien Bély
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Mars 2012
- 9782755803495
Lorsque des écrivains flatteurs parlaient de Louis XIV comme du plus grand roi du monde, le monarque lui-même, ses sujets et nombre de ses contemporains n'étaient pas loin de penser de même. La France étant alors un pays peuplé aux armées puissantes, son souverain s'impose comme le premier dans la hiérarchie des rois, derrière un empereur regardé avec condescendance, dans une Europe chrétienne, qui pense être supérieure au reste de l'univers.Ce livre s'interroge donc sur les raisons et les méthodes qui ont conduit ainsi à l'exaltation d'un prince. Il se penche sur l'émergence d'un souverain qui, pendant sa longue vie, assume la fonction royale avec sérieux, constance et orgueil, mobilisant l'Etat et les Français pour des entreprises grandioses, dont Versailles est le symbole même, mais faisant aussi courir de grands risques à son pays. Le portrait de Louis XIV esquissé ici permet de découvrir également ce que furent les espérances, les rêves et les joies, ainsi que les malheurs et les désillusions d'un moment étonnant de l'histoire de France. Lucien Bély est Professeur d'histoire moderne à la Sorbonne (Paris IV). Plusieurs de ses livres traitent du temps de Louis XIV dont il est spécialiste, en particulier Espions et ambassadeurs au temps de Louis XIV (1990), Les Relations internationales en Europe, XVIIe-XVIIIe siècles (1992), La France moderne (1994) et La Société des princes (1999). Il a aussi dirigé le Dictionnaire de l'Ancien Régime (1996), L`Invention de la diplomatie (1998) et La Présence des Bourbons en Europe, XVIe-XXIe siècle (2003).
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Dès le renouveau urbain du Xème siècle jusqu'à la fin du XVème siècle Florence s'est attachée à éliminer ses rivales (Lucques, Sienne, Pise) pour dominer l'ensemble de la Toscane et se donner les moyens du grand commerce maritime. Elle se hisse, ainsi, sur le plan de la puissance financière et temporelle au niveau des plus grandes places économiques de l'Italie du Nord et de la Chrétienté (Milan, Gênes, Venise...) L'attachement passionné des Florentins à leur liberté leur permit de conserver à leur ville bien aimée son indépendance face à l'Empereur, au Pape et au roi de France dans le cadre d'un gouvernement communal que les Médicis eux-mêmes durent ménager avant d'établir leur seigneurie héréditaire (1570). Mais Florence est sans rivale à travers les siècles par l'exceptionnel éclat de sa culture qui fit d'elle, après l'Athènes de Périclès, le premier foyer de l'humanisme européen. Dans ce livre d'une rare densité mais d'une lecture aisée, l'auteur, éminent spécialiste des hommes d'affaires et des villes italiens du Moyen-Age, permet à chacun, qu'il soit étudiant, passionné d'histoire ou touriste cultivé, de comprendre l'apport exceptionnel de la ville du Lys et de Saint-Jean Baptiste tant à l'Italie - à qui Dante et Boccace donnèrent sa langue et sa prose et dont elle fut la capitale - qu'au monde occidental auquel l'Esprit, qui a soufflé à Florence aux XIVème et XVème siècles plus qu'il ne fit jamais en aucune ville du monde, a, notamment, donné la peinture moderne (Giotto), la pensée technique moderne (Vinci) la pensée politique (Machiavel), Michel-Ange et d'innombrables génies... alors que le Nouveau Monde prenait son nom du florentin Amerigo Vespucci... Né en 1908, Yves Renouard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, après avoir été reçu premier à l'agrégation d'Histoire et géographie, fut membre de l'Ecole française de Rome, puis professeur à l'Institut français de Florence avant d'être nommé à la chaire d'Histoire du Moyen-Age de la Faculté des Lettres de Bordeaux dont il fut le doyen de 1946 à 1955, date de son élection à la chaire d'histoire économique du Moyen-Age à la Sorbonne. Président du Comité français des sciences historiques, Président du jury de l'agrégation d'histoire, le grand historien est mort en 1965. En couverture : réplique du David de Michel-Ange devant le Palazzo Vecchio à Florence.?Photo Claudio Cozzi.
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Qu'est-ce qu'un espion ? Dans quelles circonstances l'emploie-t-on ? Comment procède-t-il ? Que fait-on des informations qu'il recueille ? Comment leurs contemporains jugent-ils ces hommes et ces femmes de l'ombre ? Que faire pour s'en protéger ? Le présent livre s'efforce d'apporter des éléments de réponse à ces questions. Le Moyen Âge représente mille ans d'histoire occidentale, période durant laquelle les activités secrètes multiplient les traces qui permettent aujourd'hui de les aborder. L'espion s'y révèle comme un homme d'à-propos. Ses vertus sont cardinales : la prudentia, la fortitudo et la temperantia. Les informations qu'il livre donnent au pouvoir une image actualisée de la situation politique et militaire qui le concerne. En effet, les pratiques du renseignement, celles de l'espion, font partie intégrante de l'art de gouverner. De tels individus (marchands, messagers, ambassadeurs, soldats, paysans, secrétaires etc.), en voie de professionnalisation, inquiètent.
Il convient donc de s'en garder. -
Fils bâtard du duc de Normandie Robert, orphelin dès son enfance, celui que l'histoire connaît sous le nom de Guillaume le Conquérant dut très tôt faire preuve d'énergie et de courage pour surmonter les nombreuses oppositions à son pouvoir dans le duché et à l'extérieur. Ses victoires lui valurent une réputation de guerrier invincible, doublé d'un administrateur habile. Mais c'est la conquête de l'Angleterre en 1066, la dernière en date à avoir été couronnée de succès, qui lui a assuré une place à part dans l'histoire de l'Europe et lui a valu de susciter jusqu'à nos jours l'admiration des uns et la condamnation des autres : un personnage à (re)découvrir. Ancien élève de l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm, agrégé d'histoire, Yann Coz est docteur en Histoire, Université Paris - Sorbonne (Paris IV). Sa thèse est consacrée à « l'Image de la Rome antique dans l'Angleterre anglo-saxonne (VIIe siècle - 1066) ».?Ses recherches portent sur l'Angleterre médiévale et sur l'histoire culturelle du Haut Moyen Âge. Photo de couverture : « Détail de la Tapisserie de Bayeux - XIe siècle : Guillaume se fait reconnaître pour démentir la fausse nouvelle de sa mort ». Avec autorisation spéciale de la Ville de Bayeux. En vignette : Le château de Falaise - Calvados.?© www.calvados-tourisme.com.
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La sexualité au Moyen-âge
Jacques Rossiaud
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Décembre 2012
- 9782755803907
En matière de sexualité, il existe des Moyen Ages et non un seul. Sur le fond commun d'une infériorisation de la femme plus ou moins marquée selon les milieux, les perceptions de la chair et de ses faiblesses, en un premier temps rigoureusement condamnées, évoluent, avec les comportements et les pratiques sociales. Aux moines, recteurs des moeurs, succèdent - vers 1200 - des théologiens attentifs à la nature et à ses impératifs. Alors s'épanouit, dans le cadre du mariage (seul espace d'abord consenti à la « charnalité » humaine) puis bien souvent en dehors de lui, une sexualité mâle fort libre à condition qu'elle demeure naturelle. Le présent ouvrage s'efforce d'expliquer cette évolution des moeurs en ménageant leur place aux amours sodomitiques et homosexuelles progressivement rejetées dans l'ombre, mais partout discernables. Jacques Rossiaud est professeur émérite à l'Université Lyon 2 et historien médiéviste. Il s'est intéressé parallèlement à l'histoire urbaine et aux représentations et pratiques sexuelles des citadins des XIIIe-XVIe siècles.
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Les alignements de Carnac, Anne de Bretagne, la révolte des Bonnets rouges, le naufrage de l'Amoco Cadiz... autant d'éléments de l'histoire bretonne que l'on croit connaître. Mais pour bien les comprendre, il faut pouvoir les replacer dans une histoire plus globale. La Bretagne, en effet, n'a jamais vécu en vase clos. Parcourir son histoire est l'occasion de retrouver des faits et des figures historiques célèbres. Elle donne aussi à voir l'existence banale des anonymes, hommes et femmes, Bretons et étrangers, qui sortent de l'ombre pour faire connaître leur cadre de vie. En quoi l'histoire de Bretagne est-elle originale ? Quelles en sont les spécificités, les permanences, les grandes ruptures ? Au-delà des clichés, cet ouvrage propose de découvrir ou de mieux connaître une longue et passionnante histoire.