Les meilleures nouvelles de Françoise Bourdin enfin réunies ! Dans
Hors saison, la nouvelle qui a donné son titre à ce recueil, deux histoires se croisent. Celle de Sabine - dont le couple bat de l'aile et qui part pour Honfleur faire le point - et celle de Jag, qui connaît bien la maison dans laquelle elle a trouvé refuge. C'est là que vivait Laetitia, l'amour qu'il n'a jamais pu oublier. L'une craint de passer à côté du bonheur, l'autre a peut-être laissé le sien lui échapper...
Avec ce recueil, Françoise Bourdin nous prouve qu'elle excelle dans l'art de la nouvelle. Avec humour ou mélancolie, elle parvient à capturer en quelques pages l'essence de ses personnages. Dix textes intenses, dont un inédit, où elle explore des thématiques chères à son coeur - relations parents-enfants, abandon, amour des chevaux - et où elle démontre une fois encore son immense talent de conteuse.
Tout le talent, la poésie, l'émotion de Colum McCann déployés dans un court roman et quatre nouvelles reliés par la violence - quotidienne, guerrière, psychologique, politique ou sociale -, mais surtout par ces moments de grâce qui font qu'au bout du compte l'espoir reste.Un vieil homme perd la vie, agressé dans une rue de Manhattan ; un jeune garçon disparaît lors d'une baignade en mer d'Irlande ; une religieuse reconnaît à la télé son tortionnaire ; un jeune homme à cheval vient chercher vengeance sur un chantier ; une jeune femme sergent dans l'US Army passe le réveillon du Nouvel An sur le front afghan.
À quoi rime la vie quand ceux qu'on aime sont loin, enfuis, à jamais perdus ? Quand on ne possède plus que rêves trahis et espoirs ténus ? Jeune ou vieux, sain d'esprit ou détraqué, fille des rues, amant exemplaire, pitoyable voleur, père créateur : dans ces nouvelles, chaque personnage s'avance jusqu'à la rédemption qui transcendera les coups bas du destin, la folie, la maladie, l'absence, la solitude, le deuil.
Dense et incisive, la prose de Colum McCann ignore les frontières entre le réalisme, la poésie et l'allégorie. En filigrane de ces émouvants destins d'hommes et de femmes qui partagent l'attachement à leur Irlande natale, elle évoque avec générosité l'universel combat de tous ceux que la vie a exilés, loin de chez eux... ou loin d'eux-mêmes, tout simplement.
Récompensée par les prestigieux prix de littérature irlandaise Hennessy et Rooney, La Rivière de l'exil confirme l'exceptionnel talent de l'auteur des Saisons de la nuit, best-seller unanimement acclamé par la presse et le public.
Le livre qui a révélé Yiyun Li sur la scène littéraire internationale et qui lui a valu de nombreux prix, dont le Frank O'Connor International Short Story Award et le Hemingway Foundation/PEN Award. Portées par une extraordinaire finesse d'observation et une bouleversante empathie, dix histoires ancrées dans la Chine d'aujourd'hui, sur l'amour filial, les errements idéologiques, la condition des femmes ou les aspirations d'une jeunesse tiraillée entre tradition et modernité. " Yiyun Li est l'authenticité même... Elle a ce talent, cette vision, ce respect envers les mystères insolubles de la vie que l'on rencontre chez les bons écrivains. Dans toutes ces histoires, les clichés sont mis en pièces à mesure que les personnages acquièrent une profondeur, une perspicacité, une individualité perverse. Les innombrables vies détruites par l'Histoire ne peuvent être reconstruites, mais peut-être un livre comme Un millier d'années de bonnes prières est-il la meilleure revanche possible. " Michel Faber, auteur de La Rose pourpre et le lys, in The Guardian
24 Heures. 24 nouvelles.
La plus mythique des courses automobiles vue par les écrivains contemporains.
Contes cruels sur les routes de campagne Dans la campagne normande, un thanatopracteur reçoit des lettres anonymes l'invitant à un macabre jeu de l'oie. À Paris un soir de mars 1998, tandis que Guy Georges, identifié par son ADN, est sur le point d'être arrêté, la jolie étudiante Julie Coray rentre seule chez elle et se croit suivie. En Lorraine, Anne Chamberland, jeune sculptrice venue présenter une oeuvre éphémère en résidence artistique, se pétrifie lorsqu'elle reconnaît, derrière les kilos accumulés, le visage de l'aubergiste qui la sert à table. Un représentant en insecticides s'invite chez un client dans l'Eure afin de lui soutirer un devis pour travaux : comment imaginer que l'homme, endetté et veuf depuis quelques jours, est capable d'un acte désespéré ?
Dans ces contes cruels sur les routes de campagne, traversés par l'instinct meurtrier et prédateur des hommes, et faisant suite au recueil de nouvelles très japonaises
Route 40 (Belfond, 2016), Romain Slocombe nous replonge dans des abîmes de noirceur. Une seule règle ici : les histoires courtes finissent toujours mal...