Depuis que les femmes travaillent et prennent la pilule, elles ont acquis le droit de vivre comme des hommes. Elles peuvent être Premier Ministre, chef d'entreprise, colonel ou rabbin. Mais cette égalité revendiquée par le féminisme, s'est réalisée, pour beaucoup d'entre elles, au détriment de leur identité singulière : la féminité. Nouvelles fonctions, nouveaux rôles, nouvelles responsabilités et nouvelles culpabilités. Nouveaux droits, nouveaux désirs et nouveaux renoncements : les femmes se sentent, aujourd'hui, confrontées à une multitude de choix, trop souvent conflictuels. Face à cette confusion, Perla Servan-Schreiber propose un regard nouveau sur la féminité. Dépassant le constat, elle décrit un itinéraire : celui qui va de la liberté - ambition politique du féminisme - au bonheur-expérience intime de la féminité. Une féminité art de vivre, sagesse, mais aussi aventure offerte à chaque femme qui en fait le choix. Une aventure où le corps, le travail, la maternité, la sexualité, et le couple, prennent un sens neuf, fondé sur le désir. À la fois témoignage et réflexion, un essai clair, anticonformiste, qui ose, sans passéisme, mais non sans passion, plaider pour une évidence oubliée : à quoi bon être libre si ce n'est pour être heureux ?
Condamnée à mort par des islamistes, poursuivie par la justice, Taslima Nasreen, écrivain journaliste du Bangladesh, devient, le 4 juin 1994, clandestine dans son pays. Face à cette disparition forcée, au silence imposé, Reporters sans frontières et la revue « La Règle du Jeu » ont choisi de répondre par les mots. Des mots choisis par des écrivains en écho aux mots interdits par les pouvoirs politiques et religieux du Bangladesh. Des mots pour défendre la liberté d'expression. Salman Rushdie, Rachid Mimouni, Bernard-Henri Lévy, Philippe Sollers, Nadine Gordimer, Bat Ye'or, Leïla Sebbar, Rada Ivekovic, Pierre Mertens, Susan Sontag, Erich Loest, Elfriede Jelinek, Mohamed Choukri, Irène Frain, Amitav Gosh ont chacun écrit une lettre ouverte à Taslima Nasreen. Chaque semaine, pendant l'été 1994 et jusqu'à l'arrivée de Taslima Nasreen en Suède, les premières de ces lettres furent publiées dans une vingtaine de journaux, essentiellement en Europe.
Des sentiments furtifs, des instantanés, des coups de coeur et des coups de gueule du musicien chanteur.