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Affublé d'un nez proéminent qui l'empêche de déclarer à sa cousine l'amour qu'il éprouve pour elle, Cyrano est un homme d'une noblesse rare : il aidera son rival, qu'il sait aimé de la belle, à la conquérir. Rostand a signé avec cette comédie héroïque un chef-d'oeuvre de la littérature universelle.
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Une famille est déchirée; sous le masque d'une religion austère, un intrus s'est installé, a conquis Orgon, le maître de maison, et sème le désordre : il courtise en secret la femme de son hôte, convoite sa fille et ses biens. Et Orgon n'y voit que du feu... sacré !
En 1664, Molière montre, dans le Tartuffe, les dangers de l'imposture et de l'aveuglement. Deux fois interdite à l'époque, sa pièce est plus que jamais d'actualité. Et si le rire restait le meilleur moyen de combattre le fanatisme ? -
Harpagon, riche avare, organise pour ses enfants Cléante et Élise des mariages d'intérêt. Il se réserve quant à lui d'épouser la jeune et charmante Mariane. Mais Cléante, qui est amoureux de la jeune fille, et Élise, secrètement fiancée à Valère, refusent d'obéir à leur père.
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Le Misanthrope est une comédie sombre de 1666, dont l'intrigue paraît simple : un homme essaie d'obtenir un rendez-vous en tête à tête avec la femme qu'il aime - et n'y parvient pas. Cet homme excessif, Alceste, défend la sincérité absolue. Mais la jeune femme, Célimène, qui reçoit bien des hommes dans son salon, aime plaire... Qui a tort et qui a raison, des inadaptés sincères ou des hypocrites trop bien adaptés ? Entre le rire et les larmes, Molière se garde bien de nous donner une réponse.
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En 1637, Corneille se lance dans un genre nouveau, encore mal défini, tragédie ou tragi-comédie... Peu importent l'étiquette et les règles, puisque Le Cid est une oeuvre sur la liberté. Rodrigue doit venger son père en tuant le père de Chimène, la femme qu'il aime... C'est l'héroïsme d'une jeunesse sacrifiée qui doit payer le prix des erreurs de ses aînés, essayer, malgré tout, de vivre, de combattre et d'aimer. La pièce souligne les défis insensés - ceux que l'on voudra toujours relever.
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Lorenzo de Médicis rêve de devenir un nouveau Brutus en délivrant Florence, sa patrie, de la tyrannie du prince corrompu, Alexandre de Médicis. Pour cela, il endosse la livrée de la débauche. Mais il a si bien sondé les profondeurs de l'abjection que cette tunique de Nessus lui colle à la peau.
Drame romantique de la souillure et de la lutte contre les impostures sociales, Lorenzaccio est aussi le procès du politique. -
Par ambition, Macbeth assassine son roi. Crime contre nature, ce régicide instaure le règne du Mal absolu. Qu'importe ! Macbeth est roi, comme le lui ont prédit d'étranges sorcières. Sa tyrannie n'a bientôt plus de borne. Ne lui a-t-on pas dit qu'il ne devait redouter que la marche d'une forêt ? Or qui a jamais vu une forêt marcher ? Complice de son mari, puis prise de remords, sa femme s'enfonce dans la folie et se suicide. La forêt finira par s'ébranler... Voici une tragédie sur la dictature, une tragédie en rouge et noir, l'une des plus sombres et des plus puissantes de Shakespeare.
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« Merdre ! » C'est sur ce juron provocant et inattendu que s'ouvre Ubu roi, dont la première représentation publique, en 1896, fait scandale. L'histoire de ce dictateur bouffon, devenu roi à la place du roi avec pour toute ambition de s'empiffrer et de s'enrichir, ne ressemble en effet à rien de connu. Parodiant Shakespeare et le drame historique, méprisant toutes les conventions théâtrales Jarry crée en Ubu un personnage inclassable, caricature de l'homme de pouvoir, et symbole de la bêtise humaine... dont on ne sait trop s'il faut rire ou pleurer.
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Monsieur Jourdain, riche bourgeois, s'est mis en tête de faire comme les nobles. Pour cela, il prend de nombreuses leçons de danse, musique, escrime et philosophie, se fait faire des habits de luxe, et fait la cour à une marquise.
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De jeux de scènes burlesques en pitreries, cette pièce de Molière est une farce réjouissante où le bûcheron Sganarelle, successivement mari dupé, faux médecin et marieur, réussira quelques jolis tours de force. Le rire faisant fi des convenances, les serviteurs endossent ici l'habit des maîtres pour le plus plaisir du spectateur.
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Deux soeurs, Armande, l'aînée, qui est une précieuse, et la cadette plus simple, Henriette, se disputent le même homme, Clitandre. Henriette est soutenue par son oncle Ariste et son père Chrysale, Armande par sa mère Philaminte et sa tante Bélise.
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Dans L'Illusion comique, en 1636, Corneille met en scène Pridamant, un père à la recherche de son fils, Clindor. Il assiste, grâce au magicien Alcandre, à la représentation des aventures mouvementées de cet enfant prodigue...À chaque acte, on change de registre. Péripéties sentimentales, rebondissements comiques, fin tragique ?Non, tout cela n'était que du théâtre !Alors, vive le jeu et que le spectacle continue...
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L'Île des esclaves
Pierre de Marivaux
- Larousse
- Petits Classiques Larousse
- 13 Avril 2011
- 9782035867797
La tradition littéraire et philosophique s'est plu à situer ses sociétés idéales imaginaires - ou utopies - dans des îles. En 1725, Marivaux imagine à son tour, dans L'Île des esclaves, une communauté où les maîtres deviennent esclaves, en vertu d'une antique coutume, tandis que les esclaves deviennent les maîtres. Humiliation pour les uns, revanche pour les autres, le renversement des rôles ne dure qu'un temps, mais cela suffit à bouleverser l'ordre social.
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L'ingénieux et spirituel Figaro se marie ! Ce grand jour est cependant assombri par le libertinage du comte Almaviva, qui désire acheter les faveurs de sa fiancée avant la cérémonie. Goût de l'intrigue et mots d'esprit ne seront pas de trop pour faire triompher la justice et l'amour.
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Le jeu de l'amour et du hasard
Pierre de Marivaux
- Larousse
- Petits Classiques Larousse
- 9 Février 2011
- 9782035866844
"Suis-je aimé(e) pour moi-même ?" C'est à cette question que veulent répondre les personnages du Jeu de l'amour et du hasard. La comédie que donne Marivaux en 1730 suit un étrange schéma, où maîtres et serviteurs ont échangé leurs rôles pour pouvoir mieux s'observer. Mais les amoureux, Dorante et Silvia, déguisés en domestiques, se font prendre à leur propre jeu. Le spectateur, complice des manipulations, assiste alors à tous les troubles possibles du coeur, du langage et de l'identité.
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Peut-on aimer une reine quand on n'est qu'un valet ? L'amour peut-il triompher des différences sociales ? Hugo met en scène ce défi dans Ruy Blas en 1838 et inscrit l'histoire d'amour dans une machination.
Le valet Ruy Blas s'introduit en effet auprès de la reine aimée, grâce à une imposture conduite par un maître vengeur. Passion impossible, violence, trahison et pardon final... Le drame romantique mène, jusqu'à leur paroxysme, les situations, le langage et l'émotion. -
Qui sont les précieuses ridicules ? Deux jeunes prétentieuses qui, fraîchement débarquées de province, ne trouvent rien ni personne assez distingué pour elles. Leur histoire, très drôle, est celle de la vanité punie. A travers elles, Molière fait la satire de la préciosité, un courant mondain fondé sur la galanterie, le raffinement des manières et la recherche du beau langage.
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Pour avoir enterré son frère rebelle, Antigone doit être punie de mort. Le tyran Créon refuse de revenir sur sa décision malgré les lamentations des vieillards de Thèbes et les supplications de son propre fils Hémon, fiancé d'Antigone. Seuls les présages de Tirésias le feront changer d'avis, mais il sera déjà trop tard...
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Après cinq ans de vie commune, Titus, devenu empereur, s'apprête à renvoyer la reine juive Bérénice. A-t-il d'autres choix ? Mais Bérénice pourra-t-elle survivre sans lui ? Avec cette pièce, Racine signe la tragédie du sacrifice, la tragédie de tous les sacrifices que la vie impose aux hommes pour grandir.
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Les caprices de Marianne
Alfred de Musset
- Larousse
- Petits Classiques Larousse
- 17 Août 2011
- 9782035867858
Coelio aime Marianne, épouse d'un vieux juge tyrannique. Trop timide, il demande à son ami Octave de plaider sa cause auprès d'elle. Mais tout se complique lorsqu'elle décide de prendre un amant... Musset exprime dans cette pièce toute l'ambivalence de l'amour, mais aussi de son propre tempérament, tiraillé entre gravité et légèreté.
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Iphigénie est innocente et vertueuse; mais c'est elle que son père doit sacrifier. Elle incarne la douceur et la tendresse; mais c'est elle qui est au centre du déchaînement des fureurs familiales. Elle exalte le dévouement et l'abnégation jusqu'au sublime, mais elle subit les lâchetés. Tels sont les tragiques paradoxes d'Iphigénie, où l'oracle divin ne semble rien d'autre que le révélateur des passions des hommes.
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Le Barbier de Séville
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
- Larousse
- Petits Classiques Larousse
- 13 Avril 2011
- 9782035866462
Un vieux bourgeois enferme dans sa maison une ingénue qu'il entend épouser. Un amoureux, avec l'aide de son rusé serviteur, soustrait la jeune fille à ce mariage forcé - et l'épouse lui-même.C'est un thème de comédie d'intrigue qui ne semble guère neuf. Et pourtant, en 1775, Beaumarchais, dans Le Barbier de Séville, en donne une illustration sautillante, virevoltante, qui suit le rythme de la danse et de la musique.Et voici Figaro-ci, Figaro-là, valet qui commence une belle carrière sur la scène.
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Le dieu Jupiter est, une fois de plus, amoureux. Mais comment séduire la fidèle Alcmène ? En prenant les traits de son mari ! Son serviteur Mercure, quant à lui, se fera passer pour le valet Sosie. Mais voici qu'Amphitryon et Sosie reviennent de la guerre ... Quiproquos, malentendus, rebondissements, Molière manie la fantaisie Mythologique avec brio !