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Philippe Sollers
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Voici le dernier livre de Philippe Sollers, écrit jusqu'au bout d'une main claire. Chaque phrase brûle : il médite sur sa mort, mais son coeur s'élance avec une ivresse calme, avec drôlerie aussi, vers ce qu'il appelle la Deuxième Vie : "Je n'ai pas été un bon saint lors de ma première vie, mais j'en suis un très convenable dans ma Deuxième."
Tout Sollers est ici concentré dans la lumière dépouillée de trois heures du matin : il parle de la médecine, de Dieu, de Venise, de ses passions fixes, et même de Houellebecq ; il note inlassablement ses pensées, et voici qu'elles glissent, apaisées, vers une dernière lueur qui brille dans la nuit : "Si le néant est là, il est là, en train de voir le monde éclairé par un soleil noir."
Yannick Haenel -
Dictionnaire amoureux : de Venise
Philippe Sollers
- Plon
- Dictionnaire amoureux
- 10 Octobre 2013
- 9782259217033
Jamais ville n'a suscité autant d'attrait et de curiosité que Venise. Il fallait tout le talent de Philippe Sollers pour nous enchanter une fois encore.
" Venise est une grande aventure historique. Elle peut être aussi une passion individuelle. C'est le cas ici. Dans ce titre : Dictionnaire amoureux de Venise, je souligne le mot amoureux. Il ne s'agit évidemment pas d'un "guide" (il y en a d'excellents), mais d'une expérience personnelle liée à ma vie d'écrivain. Je suis arrivé là très jeune, j'ai passé chaque année, printemps et automne, beaucoup de temps à marcher, naviguer, regarder, respirer, dormir et m'émerveiller. Venise, voilà son secret, est un amplificateur. Si vous êtes heureux, vous le serez dix fois plus, malheureux, cent fois davantage. Tout dépend de votre disposition intérieure et de votre rapport à l'amour. L'amour ? Oui, et dans tous les sens : anges et libertinage, architecture, peinture, musique, roman, poésie, mais aussi air, pierre, eau, étoiles. Nature et culture enfin à égalité. Venise n'est pas un musée, mais une création constante. Si vous échappez aux clichés, au tourisme, aux bavardages ; si vous avez réussi à être vraiment clandestin ici, alors vous savez ce que le mot paradis veut dire. Le monde se précipite vers le chaos, la violence, la terreur, la pornographie, le calcul aveugle, la marchandisation à tout va ? Mais non, voyez, écoutez, lisez : voici le lieu magique et futur dont tous les artistes et les esprits libres témoignent. "Philippe Sollers -
Kate, journaliste politique française ; Cyd, Anglaise vivant à New York ; Flora, anarchiste espagnole ; Bernadette, dirigeante féministe ; Ysia, Chinoise attachée d'ambassade ; Louise, une claveciniste ; Deborah, la femme du narrateur... Telles sont les femmes. Le narrateur, un journaliste américain, nous dit tout sur elles, mais sa réflexion embrasse l'évolution du monde, ces dix dernières années : pouvoir féminin, érotisme, crise, terrorisme, idées et passions des intellectuels. Rien de plus actuel que ce vaste roman.
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' Contrairement aux apparences, je suis plutôt un homme sauvage, fleurs, papillons, arbres, îles. Ma vie est dans les marais, les vignes, les vagues. Qu'importe ici qui dit je. Écrire à la main, nager dans l'encre bleue, voir le liquide s'écouler sont des expériences fondamentales. Je vis à la limite d'une réserve d'oiseaux, mouettes rieuses, goélands, faucons, sternes, bécasseaux, canards colverts, hérons. Ah être un oiseau ! Dans la maison, tous les matins, je laisse Richter jouer Haydn, on pourrait l'écouter sans cesse, ré mineur, concert public de Mantoue, notes vives et détachées, j'aime le futur immédiat, je ne crains pas la répétition, jeu enfantin, cercle qui ne va nulle part, on écrit toujours pour une voix disait Beckett, pas de voix, pas de notes ni de mots. Le bonheur est possible. Je répète. Le bonheur est possible. '
Il y a de la magie dans la vie et dans l'oeuvre de Philippe Sollers, écrivain, éditeur, critique, solitaire, paradoxal, et merveilleux visionnaire. Une magie née de sa passion pour la littérature, la poésie, la nature et la musique, pour la rencontre amoureuse, pour l'art du secret et de l'intime. Philippe Sollers, en agent secret ? Tel est le pari de ce singulier et bouleversant autoportrait. -
"Les représentants du vieux Dieu mort et de la vieille littérature sont destitués, mais continueront à parler et à écrire comme si de rien n'était, ce qui est sans importance, puisque plus personne n'écoute ni ne lit vraiment. Les Banques, le Sexe, la Drogue et la Technique règnent, la robotisation s'accélère, le climat explose, les virus poursuivent leurs ravages mortels, et la planète sera invivable pour l'humanité dans trente ans. Malgré tout, un nouveau Cycle a déjà commencé, et les masques tombent. À vous de juger."
Ph. S. -
"Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803), dit "le Philosophe Inconnu", est un penseur français, figure centrale de l'Illuminisme européen. On lui doit deux livres principaux, publiés à des dates très significatives : L'Homme de Désir (1790) et Le Ministère de l'Homme-Esprit (1802). Certains, contre toute évidence, prétendent qu'il n'est pas mort, et qu'il continue ses singulières activités révolutionnaires. Il aurait ainsi rencontré Rimbaud, et peut-être aussi, mais restons prudents, le narrateur de ce livre."
Philippe Sollers. -
"Dans le chaos actuel, le narrateur de ce roman est amoureux de Lisa, une jeune pianiste grecque exceptionnelle. C'est la beauté."
Philippe Sollers -
Que fait au juste Pierre Froissart, écrivain clandestin, l'été, dans un petit palais de Venise ? Pourquoi est-il accompagné de cette jeune physicienne américaine, Luz, avec laquelle il a l'air de si bien s'entendre ? Activités illégales ? Drogue ? Trafic d'oeuvres d'art ? Mais quel est alors le réseau international qui l'emploie, lui et certains de ses anciens amis ? Et que représente au fond cette toile de Watteau qu'il doit acheminer vers son but secret ; cette peinture célèbre et recherchée qui donne son nom au roman et l'entraîne peu à peu, comme d'elle-même, dans une révélation de l'Histoire ?
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Ce livre est un roman.
Nous sommes dans le sud-ouest de la France, vers Bordeaux et ses grands environs, d'où l'ensemble de
l'Histoire, peu à peu, se dévoile.
Personnages principaux :
Henri (1850-1930), le navigateur.
Edna (1854-1936), l'Irlandaise.
Louis (1870-1956), l'escrimeur.
Lena (1922-2007), la magicienne.
Invité permanent : William Shakespeare (1564-1616). -
"Nora, 40 ans, est psychanalyste. Son amant, un romancier français controversé peu nobélisable, s'intéresse de près à Freud et à Lacan. Il veut aussi comprendre pourquoi, récemment, contre toute attente, Paris est brusquement redevenu le centre d'un monde secret et nouveau."
Philippe Sollers -
"L'éternité est sûrement retrouvée, puisque, comme toujours, la mer est mêlée au soleil. Le monde n'a pas disparu, mais on dirait qu'il a été retourné pour reprendre son cours céleste. Tout est maintenant immédiat, le temps ne coule plus, et le plus stupéfiant est que personne ne semble s'en rendre compte. Plus de sept milliards d'humains genrés poursuivent leur existence somnambulique. Rien à voir avec un jugement dernier, la notion de jugement a été effacée en route. Tout est détruit, mais rien ne l'est."
Ph. S. -
"Ce travail [...] ne vise à aucune respectabilité institutionnelle. Il n'est pas un "recueil" de textes déjà publiés mais un véritable inédit puisqu'il a toujours été calculé pour avoir, trait par trait, sa signification comme ensemble. Il n'appartient à aucun parti ; ne prêche aucune issue collective ; n'incarne ni le Juste ni le Bien ; ignore la corruption ; ne défend qu'une immense minorité menacée, celle des créateurs de tous les temps. Il est habitué depuis longtemps, ce travail, à être traité comme secondaire ou superflu par les pouvoirs économiques et politiques, par le réflexe paternaliste ou la dérision populiste. [...] Le préjugé veut sans cesse trouver un homme derrière un auteur : dans mon cas, il faudra s'habituer au contraire."
Philippe Sollers -
"Il y a deux sortes d'insomnies : celle de 3 heures du matin, et celle de 5 heures. À 3 heures, j'ai rendez-vous avec toutes les grandes catastrophes. Je marche nu, dans la neige, vers une chambre à gaz, je parcours les rues d'Hiroshima et de Nagasaki, au milieu des foules en désagrégation, je végète sans aucun espoir dans un camp de Sibérie, je tremble à Fukushima en plein tsunami nucléaire, je suis un chrétien d'Orient attendant d'être exécuté.
Si je me réveille brusquement à 5 heures, tout est différent. À 5 h 15, la poésie existe, malgré un monde grouillant de folie." -
Pendant les vacances, un adolescent riche et oisif s'éprend d'une Espagnole âgée d'une trentaine d'années. Ils s'attachent violemment l'un à l'autre, se perdent, se retrouvent à Paris, se perdent encore. Ecrit à vingt ans, ce récit d'une éducation sentimentale est aussi une quâte sensuelle, métaphysique, empreinte de solitude. Une curieuse solitude. Mélodique, au fond.
Philippe Sollers
Né à Bordeaux en 1936, Philippe Sollers est le fondateur des revues Tel Quel et L'Infini. Paru en 1958, Une curieuse solitude est son premier roman.
"Pour moi, j'aime à me contenter d'admirer. Cette fois au moins. C'est que ce n'est pas tous les jours qu'un jeune homme se lève et qui parle si bien des femmes."
Louis Aragon
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Je lève les yeux. Mon refuge est parfait. Chambre et jardin. Les hauts acacias remuent doucement devant moi. Je sens les vignes tout autour, à cent mètres, comme un océan sanguin. C'est la fin de l'après-midi, le moment où le raisin chauffe une dernière fois sous le soleil fluide. J'ai donc fini par revenir ici. Après tout ce temps. Chez moi, en somme. Ou presque. L'une de mes soeurs m'a prêté la maison... Ni ferme, ni manoir, ni château ; chartreuse, ils appellent ça, repos, chasse, vendanges... Avec son drôle de nom musical anglais : Dowland... Je suis arrivé en voiture il y a deux heures... J'ai pris un bain, j'ai mis mon smoking pour moi seul, je me suis installé sous la glycine, pieds nus... Premier whisky, cigarettes... J'ai sorti ma machine à écrire, mon revolver, mes papiers : dossiers, lettres, cahiers et carnets... Vérifié si les malles étaient là, celles que j'ai demandé à Laure de me garder... Oui, deux grosses caisses remplies à craquer. Notre enfance aussi est tassée dedans, je suis sûr qu'elle n'a jamais jeté un coup d'oeil...
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Pourquoi pas de ponctuation visible ? Parce qu'elle vit pronfondément à l'intérieur des phrases, plus précise, souple, efficace ; plus légère que la grosse machinerie marchande des points, des virgules, des parenthèses, des guillemets, des tirets. Ici, on ponctue autrement et plus que jamais, à la voix, au souffle, au chiffre, à l'oreille ; on étend le volume de l'éloquence lisible !
Pourquoi pas de blancs, de paragraphes, de chapitres ? Parce que tout se raconte et se rythme à la fois maintenant, non pas dans l'ordre restreint de la vieille logique embrouillée terrestre, mais dans celle, merveilleusement claire et continue, à éclipses, des ondes et des satellites. Autour de quoi ça tourne chez l'être humain ? Des mille et une façons de s'illusionner sur le pouvoir et l'argent du sexe. Salut petite planète roulante et pensante dans sa galexie de galaxies !
Pourquoi pas une histoire mais cent mille histoires ? Parce qu'il n'y a plus à simuler et à encadrer, mais à faire déferler, le plus amplement, minutieusement et rapidement possible, la narration et sa mémoire qui vont de l'horreur au comique, du constat de mort répété à l'état mystique, de l'information critique à la méditation catastrophique, du biologique au métaphysique en passant, kabbalistement, par la dérision, l'obscénité et, bien entendu, le tragique.
Voilà le roman.
Pourquoi Paradis ? Parce que, même si j'étais en enfer, ce serait ma manière d'être. Parce que j'ai l'impression d'être entré par hasard dans l'immense humour du non-être. Lequel, pourtant, éprouve la nécessité inouïe d'être dit.
Philippe Sollers.
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Accoudé à son balcon, un jeune homme observe le monde intensément : le ciel bleu sombre, la silhouette d'une femme en robe rouge, le parc et ses premiers visiteurs du matin. Sur sa table repose le petit cahier orange, celui dans lequel il consigne toutes ses rêveries, le souvenir d'un ami tué dans une guerre, et l'ombre fuyante d'un amour perdu. Où cela mènera-t-il ?
Philippe Sollers
Né à Bordeaux en 1936, Philippe Sollers est écrivain, éditeur et le fondateur des revues Tel Quel et L'Infini.
Le Parc a obtenu le prix Médicis 1961.
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"Je n'ai rien appris, sauf le nécessaire, à l'école, mais l'École du Mystère n'a rien de socialement nécessaire, et il serait impossible de décrire son programme (il n'y en a pas). J'apprends, voilà tout. J'apprends en étudiant, soit, mais surtout en dormant, en rêvant, en parlant, en nageant, en baisant. Personne ne me dit ce qui est bien ou mal. J'apprends."
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MÉDIUM (du latin medius, au milieu) : personne susceptible, dans certaines circonstances, d'entrer en contact avec les esprits.
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"Dès ma première rencontre avec Lucie, une formule espagnole m'est revenue à l'esprit : los ojos con mucha noche, les yeux avec beaucoup de nuit. Les coups de foudre sont rares, les coups de nuit encore plus. Les tableaux où Lucie apparaîtrait, si j'étais peintre, devraient être envahis par l'intensité de ce noir sans lequel il n'y a pas d'éclaircie. Noir et halo bleuté. Tout le reste, robes, pantalons, bijoux, répondrait à ce noir, nudité comprise. Mais la preuve, ici, est dans les lèvres, la bouche, la langue, la salive, le souffle. C'est en s'embrassant passionnément, et longtemps, qu'on sait si on est d'accord. le long et profond baiser, voilà la peinture, voilà l'infilmable. J'arrive toujours avec dix minutes d'avance. J'entends l'ascenseur, le bruit de la clé de Lucie dans la serrure, les rideaux sont déjà fermés, action."
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"Je dis passion fixe, puisque j'ai eu beau changer, bouger, me contredire, avancer, reculer, progresser, évoluer, déraper, régresser, grossir, maigrir, vieillir, rajeunir, m'arrêter, repartir, je n'ai jamais suivi, en somme, que cette fixité passionnée. J'ai envie de dire que c'est elle qui me vit, me meurt, se sert de moi, me façonne, m'abandonne, me reprend, me roule. Je l'oublie, je me souviens d'elle, j'ai confiance en elle, elle se fraye un chemin à travers moi. Je suis moi quand elle est moi. Elle m'enveloppe, me quitte, me conseille, s'abstient, s'absente, me rejoint. Je suis un poisson dans son eau, un prénom dans son nom multiple. Elle m'a laissé naître, elle saura comment me faire mourir."
Philippe Sollers -
"Tout l'art de la guerre consiste à manifester de la mollesse pour accueillir avec fermeté ; à montrer de la faiblesse pour faire valoir sa force ; à se replier pour mieux se déployer au contact de l'ennemi. Vous vous dirigez vers l'ouest ? Faites semblant d'aller vers l'est ; montrez-vous désunis avant de manifester votre solidarité ; présentez une image brouillée avant de vous produire en pleine lumière. Soyez comme les démons qui ne laissent pas de traces, soyez comme l'eau que rien ne peut blesser. Là où vous vous dirigez n'est jamais là où vous allez ; ce que vous dévoilez n'est pas ce que vous projetez, de sorte que nul ne peut connaître vos faits et gestes. Frappant avec la rapidité de la foudre, vous prenez toujours à l'improviste. En ne rééditant jamais le même plan, vous remportez la victoire à tout coup. Faisant corps avec l'obscurité et la lumière, vous ne décelez à personne l'ouverture. C'est là ce qu'on appelle la divine perfection."
Houai-nan-tse (IIe siècle av. J.-C.) -
1958 : parution de son premier livre, Une Curieuse Solitude. 2007 : publication de Un vrai roman - Mémoires. Voilà donc près de 50 ans que Phlippe Sollers occupe une place prépondérante dans le paysage intellectuel français.
On m'a souvent reproché de ne pas écrire de " vrais romans ", autrement dit des livres qui pourraient se lire comme on regarde un film. En voici un, mais il s'agit de mon existence réelle : souvenirs, situations, portraits. J'ai connu nombre de célébrités littéraires, philosophiques ou politiques de mon temps. Les voici, peintes de l'intérieur. Quant à mon aventure personnelle, plutôt singulière, et le plus souvent recouverte d'un flot épais de malentendus, il m'a semblé nécessaire de la clarifier. C'est fait. Ph. S. -
Sade contre l'Etre suprême ; Sade dans le temps
Philippe Sollers
- Gallimard
- Folio
- 28 Octobre 2014
- 9782072565236
"Peu d'esprits sont assez libres pour accepter de savoir qu'une nouvelle religion, en cours de réalisation mondiale, a été fondée en France pendant la Terreur : celle de l'Être Suprême. Son désir de mort, son mauvais goût, sa manie du spectacle, son comique involontaire, son moralisme accablant, ses pratiques masquées, son clergé somnambulique des deux sexes, ses rituels corrupteurs marchands, ses crimes mécaniques n'ont eu, jusqu'à ce jour, qu'un analyste informé et lucide : Sade. En voici la preuve."
Philippe Sollers