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Léo paul Desrosiers
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Iroquoisie Tome 2 ; 1652-1665
Léo-paul Desrosiers
- Les éditions du Septentrion
- 26 Août 2009
- 9782896641925
ENFIN, UNE HISTOIRE DU CANADA où les Indiens côtoient les Français. Et quels Indiens ! Quels Français aussi !Des personnages hors du commun émergent de chaque côté. Ignorés de la grande histoire, surgissent les chefs agniers aux surnoms évocateurs : le Bâtard Flamand (de père hollandais et de mère agnier), la Barrique, la Plume, la Grande Armée, la Grande Cuillère ou les chefs onontagués, Garakonthié, Otreouti, Aharihon, Ochionagueras, Ahiarantouan. Injustement oubliés également les Simon Le Moyne, Jacques Le Maistre, François Hertel, Claude Brigeac et Lambert Closse. Que le lecteur se laisse guider par ces noms présents à l'index, il découvrira des êtres exceptionnels qui ont leur place aux côtés des Dollard des Ormeaux, Pierre Boucher, Maisonneuve et de femmes telles Marie de l'Incarnation, Jeanne Mance ou Marguerite Bourgeoys.De 1652 à 1665, la Nouvelle-France est à l'agonie. Il suffisait de peu pour qu'elle disparaisse. Et pourtant, elle résiste.La petite colonie - avec ses femmes et ses hommes d'un courage constant, dans un contexte de petite guerre incessante - rêve de paix. De paix avec l'Iroquoisie !
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Iroquoisie Tome 1 ; 1534-1652
Léo-paul Desrosiers
- Les éditions du Septentrion
- 26 Août 2009
- 9782896641918
LE PAYS DES IROQUOIS, l'Iroquoisie, était situé au sud des Grands Lacs, au cur d'un triangle dont les pointes correspondraient aujourd'hui à New York, Detroit et Montréal.Lorsque John Smith à Jamestown, Henry Hudson à Manhattan ou Samuel de Champlain à Tadoussac font leur apparition, ils sont attendus. Sur la voie du Saint-Laurent, les Montagnais rêvent de s'imposer comme intermédiaires. S'il les avait écoutés, Champlain se serait installé à Tadoussac. Mais le nord et l'ouest l'attirent. Les Algonquins succèdent aux Montagnais et entretiennent les mêmes espoirs. Mais Champlain n'est pas du genre passif. Il pousse plus avant et atteint enfin le pays des Hurons. Il tombe sous le charme. Les Iroquois, en contact avec les Anglais et surtout les Hollandais, voudraient aussi être des intermédiaires incontournables.Le lecteur assistera à la naissance difficile de Trois-Rivières et de Montréal, il constatera la complexité et l'importance du commerce, il frémira d'horreur au récit des tortures, il s'étonnera de l'ingéniosité des Indiens et de l'incompréhension des Français, il comprendra difficilement le sacrifice que les martyrs canadiens font de leur vie.
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Iroquoisie Tome 3 ; 1666-1687
Léo-paul Desrosiers
- Les éditions du Septentrion
- 26 Août 2009
- 9782896642090
Infatigables les Iroquois sont partout. Ils ne souffrent aucune concurrence. Après avoir éliminé les Hurons, les Pétuns et les Ériés, ils s'installent tout autour du lac Ontario. Leur objectif : contrôler le commerce des fourrures. Sous l'impulsion de La Salle et Tonty, les Français amorcent des relations avec les Illinois et les Miamis. Les Iroquois ne l'acceptent pas et ripostent. Les Français tentent d'intervenir. Leur principal problème reste les prix offerts par les marchands d'Albany. Pourquoi les Indiens y reçoivent-ils davantage pour leurs peaux ? Un transport moins couteux ? Des taxes moins élevées ? La construction d'un poste de traite doublé d'un fort, à l'entrée nord du lac Ontario, comporte des avantages à la fois commerciaux et militaires. Encore faut-il des administrateurs éclairés pour en tirer parti. Frontenac est de cette trempe. La Barre, non. Cette période s'ouvre sur les expéditions cruelles de Courcelles et de Tracy. Les Iroquois apprennent à craindre les Français. Mais ils refusent de se jeter dans les bras des Anglais. Ils savent les utiliser et jouer Français contre Anglais. Dongan, gouverneur de New York à partir de 1683, comprend vite et innove en se faisant le promoteur d'une politique de présence en milieu indien. En somme, une période cruciale où se révèlent de grands chefs comme Teganissorens, Garakonthié, Otreouti ou de clairvoyants missionnaires comme les frères de Lamberville, Pierre Millet, Jacques Frémin. Quel avenir attend les Iroquois, peuple libre et qui entend le demeurer ?
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Iroquoisie Tome 4 ; 1688-1701
Léo-paul Desrosiers
- Les éditions du Septentrion
- 26 Août 2009
- 9782896642106
En Angleterre, Guillaume d'Orange s'installe sur le trône. En Amérique, les colonies anglaises comptent plus d'un quart de million d'habitants d'origine européenne. En France, Louis XIV a fort à faire pour imposer son autorité, tandis que la Nouvelle-France contrôle une bonne partie de l'Amérique du nord grâce à un important réseau d'alliances avec les Amérindiens. Sa population ne dépasse pas toutefois 12 ou 15 000 habitants. Mais les Français sont partout. Les Iroquois résistent. L'expédition de Denonville a semé la destruction. Des Iroquois ont pris le chemin des galères du roi. Ce sera la réplique: le massacre de Lachine. Les Iroquois comprennent qu'ils ne pourront indéfiniment jouer les Français contre les Anglais et vice versa. Le retour de Frontenac permet de réparer les erreurs de La Barre et de Denonville. Une paix générale est possible. Kondiaronk, Quarante sols, Chichicatalo, Hassaki, Onanguicé, Teganissorens, sont autant de chefs indiens qui rendent possible le dialogue. Outre Frontenac auquel succède Callière, les Français comptent d'habiles intermédiaires comme Courtemanche, Joncaire, Maricourt et Perrot. Les missionnaires sont aussi omniprésents ; surtout les pères Bruyas, Enjalran et Garnier. À l'été 1701, 1300 délégués indiens sont à Montréal. Quarante nations sont représentées. Cette fois, les Iroquois acceptent de faire la paix non seulement avec les Français, mais aussi avec les innombrables alliés de ces derniers.